La Turquie attaque les positions kurdes

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Statut : 20/11/2022 14h34

La Turquie affirme avoir mené des frappes aériennes sur des positions kurdes dans le nord de la Syrie et en Irak. Les opérations étaient dirigées contre le PKK et la milice kurde syrienne YPG. On dit qu’il y a eu plusieurs morts.

Une semaine après un attentat à Istanbul, la Turquie a confirmé le début d’une opération militaire contre des combattants kurdes dans le nord de la Syrie et de l’Irak.

Des bases du Parti des travailleurs kurdes interdit PKK et de la milice kurde syrienne YPG ont été visées, a indiqué le ministère de la Défense. Les deux régions sont « utilisées comme bases pour les terroristes ». Le ministre de la Défense Hulusi Akar a donc ordonné l’utilisation d’avions de chasse turcs dans le commandement de l’armée de l’air.

La mission consiste à « arrêter les attaques terroristes du nord de l’Irak et de la Syrie, assurer la sécurité des frontières et éliminer le terrorisme à sa source », a indiqué le ministère.

La Turquie lance une offensive militaire contre les Kurdes dans le nord de la Syrie et de l’Irak

Oliver Mayer-Rüth, ARD Istanbul, journal quotidien à 17h45, 20 novembre 2022

Rapports de morts dans des attaques

Le ministère turc de la Défense avait précédemment tweeté qu’il était « l’heure du règlement ». Les « éléments terroristes » doivent être neutralisés. Le ministère n’a fourni aucune information sur le but de l’opération.

L' »Observatoire syrien des droits de l’homme » basé en Grande-Bretagne a rapporté que des positions de l’armée syrienne avaient également été touchées lors des attaques turques. Au moins douze personnes ont été tuées, dont des combattants de l’alliance majoritairement kurde SDF et des soldats syriens. L’agence de presse d’État syrienne SANA a également fait état de morts dans l’armée syrienne.

La Turquie a nommé les villes du nord de l’Irak de Kandil, Asus, Hakurk et les villes syriennes de Tall Rifat, Kobane, Jazeera et Al-Malikiyah comme cibles qui ont été bombardées depuis les airs.

17 personnes arrêtées pour l’attentat

Les frappes aériennes font suite à l’explosion d’une bombe dans la rue commerçante animée Istiklal d’Istanbul, tuant six personnes et en blessant plus de 80. Le gouvernement turc a tenu pour responsables le PKK et les YPG et a invoqué leur droit à la légitime défense.

Les deux organisations nient avoir été impliquées dans l’attaque. Ils accusent la Turquie de créer un prétexte pour une nouvelle opération militaire dans le nord de la Syrie. Pendant des mois, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé une offensive qui pénétrerait la frontière du pays jusqu’à 30 kilomètres de profondeur dans le pays voisin.

Cinq offensives militaires dans le nord de la Syrie

Avec l’action récente, la Turquie a mené cinq offensives militaires dans le nord de la Syrie depuis 2016, qui étaient également dirigées contre les YPG. Le gouvernement turc considère les YPG comme une émanation du PKK – qu’il considère tous deux comme des organisations terroristes. L’UE et les États-Unis classent également le PKK comme terroriste.

La Russie et l’Iran avaient déconseillé à la Turquie une nouvelle offensive dans le nord de la Syrie – les deux pays sont également des acteurs de la guerre civile syrienne. Les États-Unis avaient également mis en garde contre cela.

Après l’attentat terroriste d’Istanbul : les offensives turques dans le nord de l’Irak et le nord de la Syrie

Karin Senz, ARD Istanbul, 20.11.2022 11h52

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