La Turquie est favorable à l’approbation de la candidature de la Finlande à l’OTAN avant celle de la Suède

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Le ministre finlandais des Affaires étrangères a déclaré que le pays nordique espérait toujours rejoindre l’OTAN avec la Suède, après les remarques du président turc Recep Tayyip Erdogan selon lesquelles Ankara pourrait accepter la candidature d’Helsinki tout en continuant à bloquer ses voisins suédois.

« Beaucoup de travail a été fait pour atteindre cet objectif au cours des dix derniers mois. La Suède est notre allié le plus proche en matière de défense et de politique étrangère », a déclaré lundi Pekka Haavisto.

« Nous avons en fait souligné à tous nos futurs partenaires de l’OTAN, y compris la Hongrie et la Turquie, que la sécurité finlandaise et suédoise va de pair. Nous partageons la longue côte commune de la mer Baltique et chaque fois que l’OTAN planifie sa défense dans cette région, elle doit mettre à la carte à la fois de la Finlande et de la Suède », a-t-il ajouté.

Le président finlandais Sauli Niinisto a déclaré lundi sur Twitter avoir discuté de « la situation actuelle » avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors d’un appel téléphonique.

Ankara a refusé de ratifier les offres d’adhésion des deux pays à l’OTAN, principalement parce que la Suède a refusé d’extrader des dizaines de suspects qu’Ankara associe à des combattants kurdes interdits et à une tentative de coup d’État ratée en 2016.

La Turquie avait également réagi avec fureur à une décision de la police suédoise d’autoriser une manifestation au cours de laquelle un extrémiste d’extrême droite avait brûlé une copie du Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm plus tôt en janvier.

Il a également été scandalisé par la décision d’un procureur suédois de ne pas porter plainte contre un groupe pro-kurde qui a accroché une effigie d’Erdogan par les chevilles devant le tribunal municipal de Stockholm.

Suite à ces incidents, Ankara a suspendu la semaine dernière les pourparlers d’adhésion des deux pays à l’OTAN.

La décision a menacé de faire dérailler les espoirs du bloc de s’étendre à 32 pays lors d’un sommet prévu en juillet dans la capitale lituanienne Vilnius.

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