La vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili en garde à vue pour des « sacs d’argent en provenance du Qatar »

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Un scandale de corruption secoue le Parlement européen alors que les eurodéputés se réunissent à Strasbourg lundi pour ce qui promet d’être une session enflammée. Quatre personnes sur six interrogées au cours du week-end dans le cadre d’une enquête policière ont été inculpées.

L’eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili, l’une des personnes inculpées, a été placée en détention provisoire après que des enquêteurs belges auraient trouvé des « sacs d’argent » chez elle. L’enquête policière se penche sur un éventuel trafic d’influence par le Qatar. Doha a nié les accusations.

Cette affaire est « honteuse et intolérable » et porte « très gravement » atteinte à la réputation du Parlement, a déclaré dimanche le commissaire européen à l’Economie Paolo Gentiloni.

« S’il était confirmé que quelqu’un a pris de l’argent pour tenter d’influencer l’opinion du Parlement européen, ce sera vraiment l’une des histoires de corruption les plus dramatiques de ces dernières années », a-t-il ajouté.

Kaili, l’une des plus d’une douzaine de vice-présidents du parlement, a été déchue de ses responsabilités après son arrestation. Elle était également chargée de représenter la présidente du parlement Roberta Metsola au Moyen-Orient.

L’homme politique grec a également été suspendu par les socialistes et démocrates et expulsé du parti de centre-gauche Pasok.

Les parlementaires se sont dits choqués par les arrestations liées à la détention de membres de la famille d’un ancien député européen italien, à qui les Qataris auraient offert des vacances d’une valeur de 100 000 €.

Vendredi, la police belge a organisé 16 raids à travers Bruxelles. Environ 600 000 € en espèces ont été saisis, ainsi que du matériel informatique et des téléphones portables.

Ils sont intervenus au milieu d’enquêtes sur des soupçons de versements d’argent « substantiels » par l’État du Golfe pour influencer les députés.

Le parquet fédéral belge n’a pas nommé le pays, mais une source proche du dossier a confirmé à l’AFP qu’il s’agissait du Qatar, ce que d’autres médias ont également rapporté.

Le sommet de l’iceberg

Nicholas Aiossa est directeur adjoint, responsable de la transparence des politiques et du plaidoyer à International EU et dirige les travaux sur l’intégrité politique de l’UE. Il a déclaré à Euronews qu’il était surpris qu’il ait fallu si longtemps pour que la révélation ne soit révélée que maintenant, « étant donné le nombre de députés qui seraient impliqués dans cette affaire ».

Aiossa a poursuivi en disant que « les membres du personnel, d’autres parties prenantes et une partie de la petite corruption au goutte à goutte que nous avons vue parmi les députés depuis des années maintenant. En ce qui concerne les indemnités ou d’autres infractions, oui, cela pourrait simplement être la pointe de l’iceberg. »

Le Qatar a rejeté toute tentative d’associer les accusations d’inconduite des députés à l’État du Golfe.

« Toute allégation d’inconduite de la part de l’Etat du Qatar témoigne d’une grave désinformation », a déclaré samedi à l’AFP un responsable du gouvernement qatari.

Le Parlement européen doit voter cette semaine sur une proposition visant à étendre l’exemption de visa vers l’UE pour le Koweït, le Qatar, Oman et l’Équateur. Certains législateurs ont suggéré que le débat et le vote soient reportés.

Regardez la vidéo dans le lecteur ci-dessus.

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