« L’Allemagne est sérieuse »

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Statut : 08.03.2023 17h59

Avec son voyage en Irak, la ministre fédérale des Affaires étrangères veut montrer l’exemple afin de stabiliser le pays meurtri par la guerre et la terreur. Les crimes de l’EI ont marqué le peuple. Baerbock essaie d’encourager.

Par Björn Dake, ARD capital studio, actuellement en Irak

Annalena Baerbock ne sera pas longue s’il vous plaît. Elle enfile un T-shirt rouge avec « Baerbock » écrit en lettres blanches dans le dos. Le ministre allemand des Affaires étrangères démarre joyeusement – avec les « Soccer Girls ». Les filles et les jeunes femmes portant des maillots de football rouge et orange ont entre 10 et 25 ans. La liste d’attente pour l’équipe est longue car une pause de la vie quotidienne dans le camp de réfugiés de Qadia est très populaire.

Le ministre des Affaires étrangères Baerbock visite le camp de réfugiés de Qadiya en Irak

Gabor Halasz, ARD Berlin, journal du jour à 20h00, 8 mars 2023

Plus de 12 000 personnes vivent dans le camp de la région du Kurdistan, à environ 20 kilomètres de la frontière avec la Turquie. Vous avez fui la violence de la milice terroriste « Etat islamique » il y a huit ans. La plupart d’entre eux sont des Yézidis de la région de Sinjar.

L’Allemagne finance l’aide aux déplacés internes

Au Camp Qadia, les habitants vivent dans des containers. Le camp est considéré comme relativement bien équipé – et pourtant les gens ici manquent de perspectives. Des organisations non gouvernementales proposent donc des cours de football et d’autodéfense, des cours d’art-thérapie et d’informatique. Le gouvernement fédéral soutient cela financièrement.

Après sa tournée, Baerbock déclare : « Ces camps ne doivent pas devenir un lieu de désespoir. Beaucoup d’habitants aimeraient retourner dans leur pays d’origine. C’est aussi ce que disent les « Soccer Girls ». Mais de nombreux Yézidis ne se sentent pas suffisamment en sécurité dans leur patrie de Sinjar et n’y voient aucune perspective. Baerbock est venue en Irak pour changer un peu cela – et elle a été chaleureusement accueillie.

L’EI reste une menace pour le pays

Le Bundestag a unanimement qualifié les crimes contre les Yézidis de génocide à la mi-janvier. À Bagdad et à Erbil, Baerbock entend une grande gratitude pour cela – ainsi que pour les promesses d’aide de l’Allemagne.

Baerbock insiste encore et encore sur ce voyage : l’Allemagne veut aider. La pression sur le soi-disant « État islamique » doit être maintenue. La milice terroriste est considérée comme vaincue militairement. Mais les cellules individuelles continuent de mener des attaques.

Précautions de haute sécurité pour le voyage en Irak

Alors que les compagnies aériennes internationales desservent quotidiennement Bagdad, le ministre des Affaires étrangères se rend dans la capitale irakienne à bord d’un transporteur militaire A400M. La sécurité est élevée. Le convoi du ministre est soigneusement protégé.

Environ 260 soldats de la Bundeswehr sont actuellement déployés en Irak et en Jordanie voisine pour soutenir la lutte contre l’EI et stabiliser l’Irak. Baerbock a accepté de continuer à former des combattants peshmergas dans la région du Kurdistan.

Les attaques iraniennes et turques sur le territoire irakien ne facilitent pas la situation. Baerbock parle d’un « quartier compliqué » à Bagdad. Elle appelle au respect de la souveraineté de l’Irak.

Baerbock ne veut pas arriver en je-sais-tout

Avec toutes les offres d’aide de l’Allemagne – après leurs entretiens politiques à Bagdad et à Erbil, Baerbock a utilisé à plusieurs reprises la phrase : « Mais vous le savez beaucoup mieux ». Le ministre des Affaires étrangères s’efforce de ne pas arriver comme un je-sais-tout.

Mais il y a aussi des intérêts allemands tangibles derrière les promesses de soutien : le gouvernement fédéral veut réduire la migration irrégulière, et les entreprises allemandes sont impliquées dans la reconstruction du pays. Siemens Energy, par exemple, participe à l’extension du réseau électrique. D’autres accords sont signés à Bagdad en présence du ministre.

L’Irak souffre du changement climatique

Stabiliser l’Irak et assurer plus de sécurité ne sont qu’une partie de l’offre de soutien allemande. Un autre : faire avancer la lutte contre le changement climatique. L’Irak est l’un des pays au monde qui souffre le plus des effets du changement climatique. L’eau est rare, les sécheresses affectent l’agriculture et les gens souffrent de chaleur extrême. L’Allemagne veut aider ici aussi. La ministre des Affaires étrangères veut expliquer comment à la fin de sa visite en Irak.

Elle est dans le pays pendant quatre jours. Il s’agit du plus long voyage à l’étranger de la politicienne verte depuis son entrée en fonction. Baerbock veut que cela seul soit considéré comme un signal : « L’Allemagne est sérieuse ».

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