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« Il y aura des conséquences », a averti Joe Biden à l’Arabie saoudite après que Riyad se soit rangé du côté de la Russie et d’autres pays de l’OPEP+ pour réduire la production de pétrole. À quel type de conséquences Biden fait-il référence ? De leur côté, les États du Golfe affirment qu’ils ne cherchent pas à financer l’invasion de l’Ukraine par le Kremlin, mais à soutenir un prix du brut menacé par le spectre d’une récession mondiale et d’un ralentissement de la demande.
Une récession mondiale causée par quoi ? Est-il vraiment dans l’intérêt des États du Golfe d’augmenter une série de bénéfices records alors que la guerre de Poutine oblige leurs clients à accélérer l’abandon des combustibles fossiles ? Est-ce le rôle des États-Unis – également un des principaux producteurs de pétrole et de gaz – de faire pression sur l’OPEP ?
Plus largement, que reste-t-il de ce coup de poing de l’été dernier à Djeddah ? Ces derniers jours, des responsables américains ont averti l’Arabie saoudite que le vent à Washington soufflait contre son prince héritier. Même si Donald Trump revenait à la Maison Blanche dans deux ans, le royaume peut-il tabler sur un retour en grâce ? Surtout si la Russie continue de bombarder les villes ukrainiennes ?
Produit par Alessandro Xenos, Juliette Laurain et Louise Guibert
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