L’avion de mon neveu abattu par l’Iran : la famille reste sceptique sur l’assassinat, la boîte noire pourrait dévoiler la vérité

L'avion de mon neveu abattu par l'Iran : la famille reste sceptique sur l'assassinat, la boîte noire pourrait dévoiler la vérité

Meghdad Jabelli témoigne de la perte tragique de son neveu, Mohammad Amin, tué lors de l’abattage du vol PS752 par les Gardiens de la Révolution en janvier 2020. Malgré le rejet de sa famille face à ses accusations contre le régime, il persiste dans sa quête de vérité et de justice, même sous la menace. Installé au Canada, il espère un changement de régime pour obtenir justice pour les victimes et leurs familles.

Un Témoignage Éprouvant d’une Perte Inacceptable

Un homme iranien, Meghdad Jabelli, a partagé son expérience déchirante suite à la perte tragique de son neveu, tué par les Gardiens de la Révolution. Après l’abattage d’un avion de passagers par le régime, il a fui son pays, confronté à l’incrédulité de sa propre famille. Le vol PS752, qui se dirigeait vers Kyiv, a été frappé par deux missiles surface-air Tor M1, entraînant la mort des 176 personnes à bord en janvier 2020.

Le neveu de Meghdad, Mohammad Amin Jebelli, étudiant en médecine de 29 ans, se trouvait à bord de l’avion ce jour-là. En apprenant la nouvelle tragique, Meghdad, avocat en Iran, a tenté d’ouvrir le dialogue avec sa famille sur les circonstances de l’accident, en mettant en cause le CGRI. Malheureusement, sa famille a rejeté ses affirmations. « Quand j’ai reçu la nouvelle, j’étais dévasté, comme quiconque perd un être cher de façon inattendue, » a-t-il déclaré. « Au lieu de partager ma douleur, ma famille s’est opposée à moi, me disant que j’étais influencé par de fausses nouvelles. »

La Quête de Justice et de Vérité

Meghdad a cherché à convaincre son frère, Peyman Jebelli, qui dirige actuellement la Radiodiffusion de la République islamique d’Iran. « Bien qu’il ait ressenti de la peine, sa vision de l’incident était en accord avec celle du régime, » a-t-il ajouté. Le vol, un Boeing 737, avait décollé de l’aéroport Imam Khomeini avant d’être abattu par le CGRI, qui a par la suite tenté de minimiser l’incident en évoquant une « erreur humaine ».

Malgré les menaces reçues pour ne pas s’opposer au gouvernement, Meghdad a continué à dénoncer la vérité. Après une pression internationale croissante, le CGRI a finalement admis avoir tiré sur l’avion, mais a attribué la responsabilité à un opérateur agissant de manière indépendante. Cette admission a déclenché une vague de manifestations contre le régime, tandis que les familles des victimes continuent de demander des explications. Meghdad, maintenant installé au Canada, ne perd pas espoir de justice. « La véritable justice ne pourra être atteinte qu’en renversant ce régime, » a-t-il conclu, partageant le chagrin de toutes les familles touchées par cette tragédie.