L’avocat de Jay-Z demande le rejet d’une plainte pour agression sexuelle déposée par une femme, Jane Doe, qui a reconnu des incohérences dans ses accusations. Elle prétend avoir été agressée il y a 24 ans, mais des éléments de son récit, comme la présence d’autres personnes, sont contestés. Jay-Z affirme que les accusations sont mensongères et motivées financièrement, tandis que son avocat critique la gravité des allégations sans preuves suffisantes.
Rejet de la plainte contre Jay-Z
L’avocat de Jay-Z cherche à obtenir le rejet d’une plainte qui accuse le rappeur d’avoir commis une agression sexuelle sur une fille de 13 ans. Cette décision fait suite à un nouveau rapport de NBC News, dans lequel la plaignante, connue sous le nom de Jane Doe, a reconnu des incohérences dans ses allégations. Le procès, déposé initialement en octobre, vise également Sean « Diddy » Combs, qui est accusé d’avoir violé la femme lors d’une fête après les MTV Video Music Awards de 2000.
Incohérences dans les témoignages
Lors d’une récente interview, Jane Doe, aujourd’hui âgée de 38 ans, a décrit l’incident comme un « événement catastrophique » survenu il y a 24 ans. Elle affirme avoir été droguée et agressée. Cependant, tant elle que ses avocats ont admis qu’il y avait des incohérences dans son récit de cette nuit-là. Par exemple, elle prétend que son père est venu la chercher après l’agression, mais ce dernier ne s’en souvient pas. De plus, elle a mentionné avoir conversé avec Benji Madden de Good Charlotte lors de l’afterparty, alors que ce dernier n’était pas à New York ce soir-là, étant en tournée dans le Midwest. Des images de la soirée montrent également Carter et Combs à un endroit différent, rendant leur localisation floue.
Dans sa réponse, Carter a déclaré que la plainte déposée par l’avocat Tony Buzbee était mensongère et motivée par des intérêts financiers. Il a exprimé sa détermination à prouver son innocence et a demandé au tribunal de rejeter cette affaire qu’il qualifie de frivole. Son avocat, Alex Spiro, a également critiqué la gravité des accusations sans vérification appropriée et a demandé que la plaignante révèle son identité ou abandonne les poursuites.
Carter a précédemment intenté une action en justice contre Buzbee, affirmant que l’avocat tentait de le faire chanter. En réponse, Buzbee a assuré que l’affaire avait été soigneusement examinée par un autre cabinet avant d’être référée à son équipe. Il a exprimé sa conviction que sa cliente dit la vérité, ajoutant qu’elle a même accepté de passer un polygraphe pour corroborer ses allégations. Cela a été un processus éprouvant pour elle, entraînant des crises et nécessitant une aide médicale en raison du stress subit.