« L’avocat expose les défis de la bataille juridique entre le conseil scolaire de Californie et les géants de la technologie : « Difficulté à prouver » »

Un conseil scolaire de la Silicon Valley poursuit Google, TikTok et Snapchat pour les conséquences néfastes sur la santé mentale des jeunes étudiants

Dans un procès récent, un conseil scolaire du comté de San Mateo en Californie a poursuivi les plateformes TikTok, Snapchat et YouTube (qui appartient à Google) pour avoir causé une crise de santé mentale chez les étudiants américains. Selon le conseil, ces plateformes ont été conçues de manière à être addictives, ce qui a eu un impact sans précédent sur la santé mentale des jeunes.

Le conseil scolaire affirme que les écoles doivent maintenant gérer les conséquences de cette crise de santé mentale. Le psychothérapeute et auteur Thomas Kersting a déclaré à « Fox & Friends Weekend » que les écoles sont devenues des établissements de santé qui doivent gérer une surcharge d’étudiants souffrant de problèmes de santé mentale, dont certains sont probablement causés ou exacerbés par les médias sociaux.

Le procès contre TikTok, Snapchat et YouTube relève également des accusations telles que la monétisation de la détresse et la violation de la loi sur la concurrence déloyale.

Les plateformes de médias sociaux sont-elles responsables de la crise de santé mentale chez les jeunes?

L’avocat de la politique de sécurité publique, Donte Mills, a déclaré au co-animateur Joey Jones que malgré la stigmatisation dangereuse qui est devenue synonyme de médias sociaux, le procès serait difficile à retenir devant les tribunaux. Il sera difficile de prouver que les entreprises savaient que leur technologie serait nocive lors de sa sortie.

Mills a souligné que les entreprises technologiques, telles que Google, TikTok et Snapchat, en profitent financièrement. Cependant, il est difficile de savoir si quelqu’un comprenait vraiment quel serait l’impact des médias sociaux. Les témoignages clés qui seront présentés lors du procès sont les documents internes et les études menées par les entreprises de médias sociaux pour prouver qu’elles savaient que leurs produits étaient nocifs.

Le procès de la Silicon Valley estime également que les entreprises technologiques ont agi avec négligence, racket, nuisance publique et violation de la loi sur la concurrence déloyale. Les plateformes de médias sociaux ont-elles intentionnellement rendu les gens dépendants même si elles savaient que ce serait nocif? C’est une question difficile à prouver, a admis Mills.

Le procès pourrait être un grand message pour les ménages, les écoles et les enfants

Néanmoins, Kersting a déclaré que la décision de porter plainte pourrait être « l’un des plus grands messages » qui « aidera les ménages, les écoles et les enfants ». Pour Kersting, les districts scolaires prenant des mesures comme celle du comté de San Mateo – dont un district à Seattle, qui a intenté une action en justice similaire contre les trois mêmes sociétés en janvier – sont exactement le type d’actions qui doivent avoir lieu.

Conclusion

La crise de santé mentale chez les étudiants américains est un problème urgent et complexe qui ne peut être attribué à une seule cause. Les plateformes de médias sociaux, Google, TikTok ou Snapchat, sont-ils vraiment responsables? La réponse à cette question est difficile à déterminer, mais il est certain que les médias sociaux ont un impact significatif sur la santé mentale des jeunes. Des discussions approfondies sont nécessaires pour éduquer les jeunes sur l’utilisation appropriée et sûre des médias sociaux afin de minimiser l’impact sur leur santé mentale et de créer un environnement sain.

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