Le bras droit de Poutine menace la CPI de « tirer un missile hypersonique » suite au mandat d’arrêt émis.

Menace d’attaque au missile hypersonique à la CPI : la réaction de la Russie

Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a récemment fait une déclaration menaçante à l’encontre de la Cour pénale internationale (CPI) concernant l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine. Selon Medvedev, un missile hypersonique pourrait être tiré de la mer du Nord vers le palais de justice de La Haye en cas d’action pénale contre Poutine.

La déclaration de Medvedev

Dmitri Medvedev, le principal allié de Poutine, a invité les juges de la CPI à « surveiller de près le ciel » pour détecter un éventuel missile hypersonique en cours de route vers la Cour. Il a même ironisé sur le fait que le tribunal était une « organisation pathétique » qui ne pourrait pas déclencher une guerre en réponse à une telle menace.

Medvedev a également exprimé sa frustration face aux décisions insensées de l’ONU et d’autres organisations, qui selon lui pourraient aboutir à un déclin des relations internationales et épuiser la confiance entre les nations.

Bien que cela ne soit pas la première fois que Medvedev fasse des commentaires controversés, cette menace reste préoccupante pour la CPI et soulève des questions importantes sur la sécurité et la protection des institutions internationales.

La CPI et le mandat d’arrêt contre Poutine

La semaine dernière, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre Poutine pour crimes de guerre en raison de son implication présumée dans l’enlèvement et la « déportation illégale » d’enfants ukrainiens. Moscou ne semble pas être disposé à accepter un tel mandat d’arrêt, car le pays avait justement retiré son adhésion à la CPI en 2016.

Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les décisions de la CPI n’ont aucun sens pour la Russie, soulignant que le pays n’a aucune obligation en vertu du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

En outre, la visite récente du procureur en chef de la CPI en Ukraine, Karim Khan, a été considérée par Moscou comme une provocation et a certainement contribué à l’escalade des tensions entre la Russie et l’Ukraine, et plus largement, avec l’Occident.

Conclusions

La menace de Medvedev d’une attaque au missile hypersonique pourrait être considérée comme une réaction extrême à la décision de la CPI d’émettre un mandat d’arrêt contre Poutine. Cependant, cela souligne également la fragilité des relations internationales et la nécessité de protéger les institutions mondiales, telles que la CPI, contre de telles menaces.

Il est également important de ne pas surestimer l’impact de telles déclarations. Le gouvernement russe est très conscient des conséquences d’une telle action et ne cherchera probablement pas à agir contre la CPI de manière si évidente. Néanmoins, cela souligne l’importance de la prise en compte des risques de conflits internationaux, tels que la menace de la guerre nucléaire évoquée par Medvedev dans ses commentaires antérieurs.

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