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Wellington (AFP) – Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères a félicité mercredi Sitiveni Rabuka pour sa victoire aux élections des Fidji, donnant au vote troublé un sceau d’approbation avant même que le leader de 16 ans, Frank Bainimarama, n’ait concédé.
Rabuka, un ancien Premier ministre des Fidji, semble sur le point de devenir le prochain Premier ministre de la nation du Pacifique après avoir obtenu le soutien d’un petit parti et suffisamment de sièges pour une majorité parlementaire à la suite d’une élection mouvementée.
Dans un message sur Twitter, la ministre néo-zélandaise des Affaires étrangères, Nanaia Mahuta, lui a présenté ses « félicitations » pour la formation d’une coalition à la tête du pays.
La Nouvelle-Zélande, a-t-elle déclaré, « se réjouit de travailler ensemble pour continuer à renforcer nos relations chaleureuses » avec les Fidji.
Mais la Première ministre Jacinda Ardern a offert une réponse plus mesurée que Mahuta, affirmant mercredi que la Nouvelle-Zélande devrait « attendre » que la poussière revienne dans le scrutin controversé.
Bainimarama – qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 2006 mais a depuis remporté deux élections démocratiques – n’a pas pris la parole en public depuis qu’il a voté mercredi dernier.
Bien qu’il ait précédemment juré de respecter le résultat des élections, Fidji a été bouleversé par quatre coups d’État au cours des 35 dernières années, de sorte que les Fidjiens attendent nerveusement la réponse de Bainimarama.
L’homme de 68 ans a dominé la politique des Fidji pendant près de deux décennies et sa destitution a été accueillie par des célébrations dans les rues de Suva mardi.
Bien qu’il ne soit pas un autocrate pur et simple, son gouvernement a fréquemment utilisé le système judiciaire pour écarter les opposants, faire taire les critiques et museler les médias.
Le dépouillement des votes s’est terminé dans une impasse dimanche avec les deux favoris à deux sièges de la majorité parlementaire.
Le petit Parti libéral social-démocrate est devenu le faiseur de rois mardi lorsque son exécutif a voté 16 voix contre 14 en faveur de l’adhésion à la large coalition de Rabuka.
S’exprimant après la publication de Mahuta sur Twitter, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a répondu plus prudemment lorsqu’on lui a demandé si elle avait félicité Rabuka.
« Pas à ce stade, mais il n’est pas inhabituel pour nous d’attendre que la poussière revienne », a déclaré Ardern aux journalistes.
« Je crois comprendre qu’il y a quelques choses supplémentaires que le système (politique fidjien) continuera à traverser.
« Laissons le processus suivre son cours », a ajouté Ardern sans qu’aucune date ne soit actuellement fixée pour la première séance du nouveau parlement des Fidji.
« J’ai confiance en la capacité des Fidji à mener à bien les étapes restantes de ce processus et je suis prêt à reconnaître leur nouveau chef. »
Rabuka lui-même a mené deux coups d’État en 1987 à la tête de l’armée, puis est devenu Premier ministre des Fidji avant d’être évincé aux urnes en 1999.
© 2022 AFP
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