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Bab al-Hawa (Syrie) (AFP) – Le chef de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exhorté mercredi la communauté internationale à aider le nord-ouest de la Syrie frappé par le tremblement de terre, lors de sa toute première visite dans les zones tenues par les rebelles du pays ravagé par la guerre.
« La population du nord-ouest de la Syrie a besoin de l’aide de la communauté internationale pour se rétablir et se reconstruire », a déclaré Tedros aux journalistes après être entré depuis la Turquie voisine via le poste frontière de Bab al-Hawa.
« J’appelle la communauté internationale, les gouvernements, les philanthropes, les individus, à creuser profondément », a ajouté Tedros, le plus haut responsable des Nations Unies à visiter la zone tenue par les rebelles depuis que la guerre civile a éclaté il y a près de 12 ans.
Le chef de l’OMS s’était déjà rendu à Alep et à Damas sous contrôle gouvernemental la même semaine que la catastrophe du 6 février qui a tué plus de 50 000 personnes en Turquie et en Syrie.
Tedros a visité mercredi plusieurs hôpitaux et un refuge près de la frontière turque pour les personnes déplacées par la catastrophe, a indiqué un correspondant de l’AFP.
Les responsables syriens soutenus par la Turquie ont estimé le nombre de morts dans les zones tenues par les rebelles à 4 537, tandis que le gouvernement syrien a déclaré que 1 414 personnes avaient été tuées dans les zones sous son contrôle.
L’ONU a lancé un appel de 397 millions de dollars pour aider les victimes du séisme en Syrie, mais Tedros a averti que « nous n’obtenons pas autant que ce qui est nécessaire pour cette urgence ».
« Besoin d’augmenter »
« Même avant le tremblement de terre, les besoins augmentaient alors que l’aide internationale diminuait », a déclaré Tedros.
« Nous ne devons pas fermer les yeux ni tourner le dos au peuple syrien. »
Au lendemain du tremblement de terre, des militants et des équipes d’urgence dans le nord-ouest tenu par les rebelles avaient dénoncé la lenteur de la réponse de l’ONU, la mettant en contraste avec les avions chargés d’aide humanitaire qui ont été livrés aux aéroports contrôlés par le gouvernement.
Mercredi midi, au moins 258 avions chargés d’aide avaient atteint les zones contrôlées par le régime, dont 129 en provenance des Émirats arabes unis, a déclaré un responsable du ministère des Transports, Suleiman Khalil.
Le chef des secours de l’ONU, Martin Griffiths, avait admis le 12 février que le corps avait « jusqu’à présent laissé tomber les habitants du nord-ouest de la Syrie ».
Les Nations Unies ont déclaré qu’au moins 420 camions chargés d’aide de l’ONU sont maintenant entrés dans la poche tenue par les rebelles depuis la tragédie.
Le tremblement de terre est survenu près de 12 ans après le début de la guerre civile en Syrie qui a dévasté des pans entiers du pays, tué près d’un demi-million de personnes et déplacé des millions d’autres.
Plus de quatre millions de personnes vivent dans des zones échappant au contrôle du gouvernement dans le nord et le nord-ouest de la Syrie, dont 90 % dépendent de l’aide pour survivre.
Traversées
Le premier convoi d’aide de l’ONU est entré dans la région le 9 février – trois jours après le séisme de magnitude 7,8 – et a transporté des tentes et d’autres secours pour 5 000 personnes. Ce convoi était attendu avant le tremblement de terre.
L’ONU fournit en grande partie des secours au nord-ouest de la Syrie via la Turquie voisine via le point de passage de Bab al-Hawa – le seul moyen pour l’aide d’entrer sans la permission de Damas.
Le point de passage est situé dans la région d’Idlib, que les responsables de l’ONU visitent rarement et qui est contrôlée par le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham.
Le chef de l’OMS a déclaré le 12 février que le président syrien Bashar al-Assad avait exprimé son ouverture à davantage de passages frontaliers pour que l’aide soit apportée aux victimes du séisme dans le nord-ouest tenu par les rebelles.
Le 13 février, l’ONU a déclaré que Damas lui avait permis d’utiliser également deux autres points de passage dans des zones échappant au contrôle du régime – Bab al-Salama et Al-Rai – pendant trois mois.
Selon un correspondant de l’AFP, un nouveau convoi d’aide est entré mercredi via Bab al-Salama.
La première délégation de l’ONU à visiter le nord-ouest de la Syrie, tenue par les rebelles, après le tremblement de terre, est passée de Turquie le 14 février.
Elle comprenait le coordinateur humanitaire régional adjoint David Carden et Sanjana Quazi, qui dirige le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires en Turquie, et était en grande partie une mission d’évaluation.
© 2023 AFP
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