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PARIS – La présidente de l’autorité française de protection des données, Marie-Laure Denis, a mis en garde mardi contre l’utilisation de la reconnaissance faciale dans le cadre de la boîte à outils de sécurité des Jeux olympiques d’été de Paris 2024.
« Les membres du collège de la CNIL appellent les parlementaires à ne pas introduire la reconnaissance faciale, c’est-à-dire l’identification des personnes à la volée dans l’espace public », a-t-elle déclaré à franceinfo.
Le gouvernement français cherche à renforcer l’arsenal français de pouvoirs de surveillance pour assurer la sécurité des millions de touristes attendus pour les Jeux olympiques d’été de Paris en 2024. Les plans incluent pour la première fois des caméras alimentées par l’IA, mais pas la reconnaissance faciale.
La session plénière du Sénat commence aujourd’hui à voter la loi introduisant les nouveaux pouvoirs. Les sénateurs sont divisés entre ceux qui veulent ajouter des garanties de confidentialité et ceux qui veulent pousser plus loin l’arsenal de surveillance et de sécurité, principalement en introduisant la reconnaissance faciale.
« L’amendement [to include facial recognition] a été rejetée par la commission des lois du Sénat, mais elle peut revenir [in the plenary session] », a mis en garde le chef de la CNIL.
Des ONG de défense des libertés civiles telles que La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme font actuellement campagne contre les caméras de surveillance expérimentales alimentées par l’IA. Denis a cependant tenté d’apaiser les inquiétudes.
La CNIL surveillera la formation algorithmique pour s’assurer qu’il n’y a pas de biais et que les images de personnes sont supprimées en temps voulu, a-t-elle déclaré. L’expérience ne deviendra « pas nécessairement » permanente, a-t-elle ajouté.
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