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Le chef de la junte burkinabé, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en janvier, a limogé son ministre de la Défense et assumé lui-même le rôle après une série d’attaques djihadistes, selon des décrets publiés lundi.
Le premier décret, lu à la télévision nationale, a démis le général Barthelemy Simpore du poste de ministre de la défense, tandis que le second a déclaré que « le président a repris les fonctions de ministre de la défense nationale et des anciens combattants ».
Damiba a dirigé un groupe d’officiers qui ont monté un coup d’État le 24 janvier, renversant le dirigeant élu Roch Marc Christian Kaboré, qui n’avait pas réussi à endiguer l’insurrection djihadiste qui a émergé au Mali en 2012.
Une grande partie de la région du Sahel lutte désormais contre l’insurrection après sa propagation au Burkina Faso en 2015, puis au Niger. Ces dernières années, la violence a également commencé à se répandre dans les États côtiers d’Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire et le Togo.
Le mini-remaniement au Burkina Faso est le premier depuis la nomination d’un gouvernement de transition en mars. A cette époque, Damiba a choisi de conserver Simpore, qui avait été nommé par Kaboré.
Autre changement, le colonel-major Silas Keita a été nommé ministre délégué chargé de la défense nationale et promu général de brigade. Il était le seul nouveau ministre présenté.
Le remaniement fait suite à une série d’attaques djihadistes meurtrières ce mois-ci dans ce pays enclavé d’Afrique de l’Ouest, où l’insurrection a fait plus de 2 000 morts et contraint environ 1,4 million de personnes à quitter leur domicile.
Les attaques se sont multipliées depuis le début de l’année, malgré le vœu de la junte de faire de la sécurité sa priorité absolue.
Septembre a été particulièrement sanglant.
Deux soldats sont morts et une dizaine de « terroristes » ont été tués lundi lors d’une attaque contre un détachement militaire dans le nord du Burkina Faso touché par les djihadistes, a indiqué l’armée.
Moins d’une semaine plus tôt, des sources de sécurité ont déclaré que des attaques distinctes menées par des djihadistes présumés avaient tué neuf personnes, pour la plupart des civils, dans le nord.
Le 5 septembre, au moins 35 civils ont été tués et 37 blessés lorsqu’un engin explosif improvisé a touché un convoi transportant des fournitures entre Djibo et Bourzanga.
Début septembre, Damiba s’était félicitée d’un « calme relatif » en plusieurs endroits. Il a indiqué que les « actions offensives » de l’armée s’étaient intensifiées et affirmé qu’un processus de dialogue avec certains groupes armés avait conduit « des dizaines de jeunes » à déposer les armes.
Mais les attaques restent nombreuses.
Plus de 40% du pays échappe au contrôle du gouvernement.
(AFP)
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