Le juge John McConnell envisage d’émettre une ordonnance de restriction contre le gel des fonds fédéraux instauré par l’administration Trump. Malgré l’annulation d’un mémo ordonnant ce gel, la porte-parole Karoline Leavitt a affirmé qu’il resterait en vigueur. McConnell craint que cette annulation ne soit qu’une façade pour maintenir la restriction. Les discussions politiques autour de cette affaire soulignent la prérogative du Congrès sur les financements fédéraux, tandis que des batailles juridiques se profilent à l’horizon.
Une décision clé sur le gel des fonds fédéraux
Le juge de district américain, John McConnell, a récemment exprimé sa volonté potentielle d’accorder une ordonnance de restriction contre le gel des fonds fédéraux par l’administration de Donald Trump. Cette décision pourrait être influencée par un message publié sur les réseaux sociaux par Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche.
Contexte et implications de la décision
Un mémo émis par l’administration Trump a ordonné une suspension des subventions et prêts fédéraux, mais cette directive a été annulée par l’administration elle-même quelques jours plus tard. Un autre juge fédéral avait déjà imposé une restriction partielle à cette décision. Leavitt a rapidement réagi, clarifiant que l’annulation du mémo ne signifiait pas la fin du gel des fonds, qui, selon elle, demeurerait en place et serait strictement appliqué.
Lors d’une audience, Judge McConnell a mentionné qu’il pourrait émettre une ordonnance de restriction pour empêcher l’administration Trump de poursuivre ce gel. Il a également insinué que les commentaires de Leavitt pourraient être interprétés comme une indication que l’annulation du mémo était une manœuvre destinée à masquer la continuité du gel des fonds. Selon des rapports, McConnell a signalé qu’il était favorable à l’émission de cette ordonnance, craignant que l’administration n’agisse sans réelle distinction.
Le discours autour de cette affaire est alimenté par des déclarations de divers acteurs politiques, y compris du représentant démocrate Richard Neal, qui a souligné que le pouvoir de la bourse appartient au Congrès, et non au président. De même, Margot Cleveland, une correspondante juridique, a critiqué la possible décision de McConnell, soulignant que l’émission d’une ordonnance pourrait être juridiquement contestée.
Alors que McConnell pourrait rendre sa décision sur l’ordonnance de restriction dans les jours à venir, il est probable que l’administration Trump cherchera à contester ou à trouver d’autres moyens de mettre en œuvre le gel, entraînant ainsi des batailles juridiques prolongées sur cette question délicate.
Cette situation continue d’évoluer, et les développements futurs pourraient avoir des implications significatives pour la politique de financement fédéral et l’autorité présidentielle.