Le Kazakhstan rejette les critiques de l’OSCE sur l’élection présidentielle

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Le Kazakhstan a rejeté les critiques internationales sur son vote présidentiel, au cours duquel le président sortant Kassym-Jomart Tokayev a remporté une victoire écrasante à la réélection.

Le président kazakh réélu dans l’espoir de réformes

Le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a été réélu dimanche 20 novembre, fort des espoirs et des promesses de réformes démocratiques, dans un pays dirigé depuis près de 30 ans par un prédécesseur qui concentrait trop de pouvoir.

Le ministère des Affaires étrangères a déclaré lundi soir (21 novembre) qu’un rapport sur le scrutin de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) « manque d’objectivité ».

Il contient « des conclusions biaisées, démontrant une totale réticence à reconnaître l’évolution de la situation intérieure » dans ce pays d’Asie centrale riche en ressources, a-t-il déclaré.

Le ministère a également accusé le rapport d' »allégations non fondées et non confirmées ».

L’OSCE a déclaré lundi que l’élection anticipée de dimanche manquait de « compétitivité » et montrait la nécessité de réformes.

Selon les résultats définitifs publiés mardi, Tokayev a consolidé son emprise sur le pouvoir pour un second mandat, remportant 81,31% des voix.

Le résultat n’a pas été une surprise, car les cinq adversaires de Tokayev étaient pratiquement inconnus et aucun d’entre eux n’a marqué à deux chiffres.

L’Union européenne a exhorté mardi le Kazakhstan à « accroître le pluralisme politique et la participation des citoyens à la vie politique » et à « appliquer pleinement » les recommandations de l’OSCE.

Bruxelles s’est néanmoins félicitée des « réformes politiques et socio-économiques plus larges » au Kazakhstan, riche en ressources naturelles et situé au carrefour d’importantes routes commerciales.

Le pays a sombré dans le chaos lors des manifestations de janvier contre les prix élevés du carburant, qui ont fait plus de 230 morts.

Tokaïev a violemment réprimé les troubles et s’est éloigné de l’ancien dirigeant Noursoultan Nazarbaïev, qui avait été son mentor.

Il a convoqué des élections anticipées dans le but d’ouvrir un nouveau chapitre après les troubles, affirmant qu’il cherchait un nouveau « mandat de confiance ».

Le président a également annoncé des réformes, un référendum constitutionnel et une limitation des mandats présidentiels, ce qui signifie qu’un chef d’État ne peut servir que pour un seul mandat de sept ans.

Cependant, les détracteurs du régime restent sur la touche.



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