Le Kosovo ouvre tous les points de passage frontaliers alors que les Serbes suppriment les barrages routiers

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Les tensions ethniques le long de la frontière orientale du Kosovo semblent s’atténuer au milieu des craintes d’un conflit armé.

Tous les points de passage frontaliers reliant le Kosovo à la Serbie ont rouvert après que les Serbes de souche ont supprimé les barrages routiers mis en place pour protester contre l’arrestation d’un policier, atténuant les tensions dans la région instable.

Le principal point de passage entre les voisins a été ouvert jeudi après le démantèlement des barricades du côté serbe du poste frontière de Merdare. La police kosovare a annoncé vendredi que deux points de passage frontaliers plus petits avaient été « ouverts à la circulation dans l’après-midi ».

Une barricade est restée debout près de la ville brûlante de Mitrovica, où deux camions incendiés – la cible d’un incendie criminel présumé – bloquaient toujours la route.

Les tensions ont éclaté le 10 décembre après que des Serbes de souche du nord ont dressé des barricades pour protester contre l’arrestation d’un ancien policier soupçonné d’être impliqué dans des attaques contre des policiers de souche albanaise.

Après la mise en place des barrages routiers, la police kosovare et les casques bleus internationaux ont été attaqués lors de plusieurs fusillades.

Les forces armées serbes ont été placées en état d’alerte renforcée cette semaine, faisant craindre un conflit armé dans la région tendue des Balkans.

Démantèlement des barrages routiers

Les tensions se sont apaisées mercredi lorsqu’un tribunal de Pristina a ordonné la libération de l’ancien policier, dont l’arrestation a été citée par les Serbes comme la principale raison de l’érection des barricades.

Le président serbe Aleksandar Vucic a également exhorté les Serbes à démanteler les barrages routiers, suite aux appels des États-Unis et de l’Union européenne à la désescalade.

Jeudi, l’UE et l’OTAN, cette dernière à la tête d’une force de maintien de la paix au Kosovo, ont salué le démantèlement des barricades.

« La diplomatie a prévalu dans la désescalade des tensions dans le nord du Kosovo », a déclaré le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell.

« La violence ne peut jamais être une solution », a-t-il tweeté et a souligné la nécessité de « progrès urgents » dans le dialogue facilité par l’UE entre Belgrade et Pristina.

L’OTAN s’est également félicitée des « efforts visant à désamorcer les tensions dans le nord du Kosovo ».

Une situation volatile

Le nord du Kosovo est sur les nerfs depuis novembre, lorsque des centaines de policiers, maires, juges et procureurs de souche serbe ont collectivement quitté leur travail.

Ils protestaient contre une décision controversée d’interdire aux Serbes vivant au Kosovo d’utiliser les plaques d’immatriculation des véhicules émises par Belgrade, une politique qui a finalement été abandonnée par Pristina.

Une tentative de combler le vide en déployant des policiers de souche albanaise dans le nord à majorité serbe n’a fait qu’aggraver les tensions.

Le Kosovo a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008, après une guerre acharnée à la fin des années 1990.

Belgrade ne reconnaît pas l’autorité de Pristina et encourage les 120 000 Serbes de souche du Kosovo à défier ses règles, en particulier dans le nord, où ils détiennent la majorité.

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