Le Liban signale le premier décès dû au choléra dans une nouvelle épidémie


Au moins 26 cas signalés au Liban ce mois-ci, probablement à la suite d’une grave épidémie en Syrie voisine.

Le Liban a enregistré le premier cas de décès dû au choléra depuis la détection de la maladie dans le pays en octobre, a indiqué le ministère de la Santé.

Le Liban a enregistré son premier cas de choléra depuis 1993 le 5 octobre, probablement le résultat d’une grave épidémie dans la Syrie voisine traversant la frontière entre les pays et exacerbée par un mauvais assainissement et des infrastructures en ruine au Liban après trois ans de crise économique sans précédent.

Le nombre total d’infections enregistrées ce mois-ci a jusqu’à présent atteint 26, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.

« Le point commun entre ces cas est que la majorité des patients sont des Syriens déplacés », a déclaré le ministre de la Santé Firas Abiad.

« L’absence de services de base, comme des réseaux d’eau potable et d’égouts, dans les endroits où se rassemblent les réfugiés, constitue un terrain fertile pour la propagation de l’épidémie au Liban.

La Syrie a enregistré 41 décès dus au choléra et plus de 700 cas, a rapporté mardi l’agence de presse officielle SANA.

Les Nations Unies ont averti plus tôt ce mois-ci que l’épidémie « évoluait de manière alarmante ».

Le Liban accueille plus d’un million de réfugiés de la guerre civile syrienne, qui a éclaté en 2011.

La plupart vivent dans la pauvreté et leurs conditions de vie se sont détériorées en raison des difficultés économiques du Liban.

Le choléra est généralement contracté à partir d’aliments ou d’eau contaminés et provoque des diarrhées et des vomissements. Il peut se propager dans les zones résidentielles dépourvues de réseaux d’égouts ou d’eau potable.

Le choléra peut tuer en quelques heures s’il n’est pas traité, selon l’Organisation mondiale de la santé, mais bon nombre des personnes infectées n’auront aucun symptôme ou des symptômes légers.

Il peut être facilement traité avec une solution de réhydratation orale, mais les cas plus graves peuvent nécessiter des liquides intraveineux et des antibiotiques, selon l’OMS.

Dans le monde, la maladie touche entre 1,3 million et quatre millions de personnes chaque année, tuant entre 21 000 et 143 000 personnes.



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