Le pape François attire des dizaines de milliers de personnes lors de la toute première visite papale à Bahreïn


Des milliers de chrétiens se sont entassés dans un stade de sport à Bahreïn pour écouter une messe dirigée par le pape François lors de sa toute première visite papale dans la nation insulaire.

Selon le Vatican, les organisateurs locaux ont estimé qu’environ 30 000 personnes ont assisté au service.

Les organisateurs avaient déclaré que les laissez-passer pour l’événement avaient été obtenus dans les deux jours suivant leur disponibilité, avec des pèlerins venant d’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe.

Le pape se rend principalement dans le pays pour participer à une conférence interreligieuse parrainée par le gouvernement pour promouvoir le dialogue catholique-musulman.

Mais pendant les deux derniers jours, il s’occupera de la communauté catholique.

Contrairement à son voisin l’Arabie saoudite, Bahreïn permet aux chrétiens et aux juifs d’exercer publiquement leur foi.

Il abrite environ 80 000 chrétiens, dont beaucoup sont des travailleurs du sud de l’Asie.

Vendredi après-midi, François a dirigé un service dans une nouvelle cathédrale près de la capitale du pays, Manama, en présence de centaines de travailleurs migrants.

Manifestation de l’opposition

Le même jour, des manifestants de l’opposition sont également descendus dans les rues près de la capitale avant les élections législatives du pays.

Des militants du parti interdit Al-Wefaq ont partagé une vidéo d’une manifestation montrant des manifestants agitant des banderoles appelant le public à boycotter le vote.

Bahreïn est dirigé par une monarchie sunnite qui a été accusée de discriminer la majorité chiite du pays.

François a ouvert sa visite à Bahreïn jeudi en exhortant les autorités bahreïniennes à abolir la peine de mort et au gouvernement à garantir les droits fondamentaux.

C’était un clin d’œil aux dissidents chiites bahreïnis qui disent avoir été harcelés et détenus, soumis à la torture et à des « procès fictifs », certains ayant été déchus de leur citoyenneté ou condamnés à mort pour leurs activités politiques.

Le gouvernement nie toute discrimination à l’égard des chiites.



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