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Statut : 19/01/2023 17h44
Lors de sa première conférence de presse en tant que nouveau patron de Frontex, le Néerlandais Leitjens a promis la fin des refoulements de migrants. Il est conscient que l’autorité de protection des frontières de l’UE a perdu beaucoup de confiance.
Hans Leijtens a troqué son uniforme contre un costume bleu foncé et une cravate. L’ancien commandant de la police militaire néerlandaise est le nouveau directeur de l’agence européenne de protection des frontières Frontex.
Astrid Corail
Studio ARD Bruxelles
Lors de sa première conférence de presse dans le bâtiment de la Commission européenne, il s’est dit honoré et reconnaissant de prendre bientôt la direction de l’agence.
Leitjens veut restaurer la confiance ludique
Hans Leijtens doit officiellement prendre ses nouvelles fonctions le 1er mars. Ce n’est pas une tâche facile qui attend le Néerlandais. Sous son prédécesseur, le Français Fabrice Leggeri, Frontex a fait l’objet de critiques massives. L’agence est accusée d’être impliquée dans de soi-disant refoulements aux frontières extérieures de l’UE – comme en Grèce – et de les avoir dissimulés. Ce rejet des migrants et des réfugiés est illégal.
Leitjens sait combien de confiance l’autorité a perdu. Il veut la restaurer, améliorer le fonctionnement de Frontex et, dit-il, obtenir des résultats.
« Les refoulements ne sont pas légaux »
Il est important, dit l’homme de 59 ans, que les fonctionnaires de Frontex agissent dans le cadre juridique donné. Et il assure que les valeurs européennes sont au cœur de l’agence.
« Les refoulements ne sont pas légaux », souligne Leitjens. « Ils sont interdits. Il est de ma responsabilité que mon peuple ne s’implique pas dans ce qu’on appelle le refoulement. Je pense que c’est parfaitement clair et le cadre juridique dans lequel je travaille. »
Leitjens promet la transparence
La protection des frontières extérieures de l’Europe et les droits fondamentaux vont de pair, selon Leijtens. Il promet également à plusieurs reprises que Frontex travaillera en toute transparence sous sa direction. Le nouveau directeur tente de serrer la main d’organisations non gouvernementales qui accusent l’agence de collaborer avec les garde-côtes libyens, par exemple.
« Je ne suis pas le genre de réalisateur qui veut dresser un mur autour de Frontex », dit-il. « Je veux ouvrir les portes. Les organisations non gouvernementales sont plus que bienvenues pour nous donner, à nous et à moi, leurs informations. Et je vous assure que vous obtiendrez une réponse à vos questions. »
Attentes élevées de l’agence de protection des frontières
Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, est également présente à cette conférence de presse aux côtés de Leijtens. Elle parle des moments difficiles que Frontex a traversés. Et des attentes élevées que l’on a de l’autorité. Il s’agit non seulement de protéger les frontières extérieures de l’UE, mais également d’aider les États membres à renvoyer les demandeurs d’asile déboutés.
Et Johansson décrit une troisième tâche : il s’agit de sécurité intérieure – qui comprend également la lutte contre le trafic de drogue. Là aussi, Frontex devrait aider les pays.
Le nouveau patron de Frontex promet la fin des refoulements
Astrid Corall, ARD Bruxelles, 19.1.2023 17h18
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