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Le pipeline sous-marin entre Barcelone et Marseille ne doit transporter que de l’hydrogène et devrait être achevé d’ici 2030, ont annoncé vendredi les dirigeants.
Le projet H2MED, convenu entre les dirigeants de la France, du Portugal et de l’Espagne en octobre, devait initialement transporter du gaz naturel.
Mais s’exprimant à la suite d’une réunion trilatérale avant un sommet des dirigeants d’EUMED à Alicante, le Premier ministre portugais Antonio Costa a confirmé que le nouveau corridor sera « exclusivement dédié à l’hydrogène vert ».
Le pipeline devrait coûter environ 2,5 milliards d’euros, selon le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, et permettre le transport de deux millions de tonnes d’hydrogène par an.
Le président français Emmanuel Macron a pour sa part confirmé que les trois pays soumettront le projet à la Commission européenne avant le 15 décembre pour qu’il soit déclaré « projet d’intérêt commun ». Cela lui permettrait de réclamer jusqu’à 50 % de ses coûts aux fonds de l’UE.
Macron a également estimé qu’il devrait être achevé d’ici 2030.
L’UE a fait de l’hydrogène la pierre angulaire de sa stratégie pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, la part de l’hydrogène dans le mix énergétique du bloc pouvant atteindre 20 % d’ici le milieu du siècle.
Il a également répondu à la guerre de la Russie en Ukraine en dévoilant un plan de 210 milliards d’euros, appelé RePowerEU, pour accélérer la transition énergétique, diversifier les approvisionnements énergétiques et renforcer les connexions entre les États membres.
« La guerre de la Russie contre l’Ukraine a clairement montré que nous devons renforcer notre sécurité énergétique en Europe. Cette sécurité implique évidemment d’augmenter notre capacité à produire de l’énergie sans dépendre de tiers. Et aussi, même si nous sommes obligés d’en importer énergie, il est important de diversifier les sources et les voies empruntées par les importations d’énergie. Plus nous serons diversifiés, moins nous aurons de dépendance », a déclaré Costa aux journalistes.
Également présente à la réunion d’Alicante, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que le projet H2MED « va dans la bonne direction » car il « a le potentiel de nous aider à construire une véritable dorsale européenne de l’hydrogène ».
« Nous produirons dix millions de tonnes d’hydrogène renouvelable dans l’UE d’ici 2030 et nous prévoyons d’en importer en plus 10 millions de tonnes supplémentaires. De l’hydrogène qui devra parvenir jusqu’à notre industrie. C’est pourquoi nous avons également identifié une série de corridors stratégiques dont un traversant L’Europe d’ouest en est, via la péninsule ibérique. »
« C’est pourquoi aujourd’hui je salue chaleureusement cet accord entre la France, l’Espagne et le Portugal », a-t-elle déclaré.
Le Portugal produit actuellement l’hydrogène renouvelable le plus abordable de l’UE, selon un rapport d’Hydrogen Europe, qui estime également que la décarbonisation à l’hydrogène nécessitera 15 000 milliards de dollars entre 2022 et 2050.
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