Le Premier ministre du Kosovo pose des conditions acceptables pour l’association serbe

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Le Premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, s’est adressé jeudi à l’Assemblée parlementaire et a précisé les conditions dans lesquelles l’Association des municipalités serbes serait acceptable.

L’association a été convenue et signée en 2013 sous le gouvernement précédent, mais elle n’a pas été mise en œuvre avec de nombreux autres accords des deux côtés.

Kurti a déclaré que toute association doit être conforme à la constitution et aux lois en vigueur et qu’elle ne peut être monoethnique. Il a souligné qu’il devrait servir de coopération horizontale des municipalités, conformément à la constitution et devrait également renforcer le principe de réciprocité entre la Serbie et le Kosovo.

En outre, avant la création de l’association, toute activité illégale dans le nord, y compris les organisations criminelles, doit être dissoute et les armes illégales rendues. L’accord doit également faire partie de l’accord final et ne sera mis en œuvre qu’après confirmation de la reconnaissance mutuelle.

Enfin, cela exigerait que la Serbie retire les lettres qu’il dit avoir envoyées aux cinq États de l’UE qui ne reconnaissent pas le Kosovo, leur demandant de ne pas accepter sa demande d’adhésion à l’UE.

Kurti s’est également exprimé dans une interview à l’AFP et a déclaré qu’il résisterait à toute tentative de « chantage » de l’Occident, et tout ce qu’il veut, c’est l’égalité et la reconnaissance mutuelle.

« On ne peut pas nous faire chanter. Nous ne pouvons pas avoir peur. Nous sommes des gens courageux et ce que nous exigeons, c’est un traitement équitable, l’égalité et la reconnaissance mutuelle. Il n’est pas juste de faire pression sur le pays le plus pro-européen, pro-américain et démocratique des Balkans occidentaux. La pression doit être mise sur Belgrade », a déclaré Kurti.

Il a ajouté que la Serbie déstabilise les Balkans occidentaux et que sans reconnaissance mutuelle, il n’y a pas de stabilité pour le Kosovo.

L’association a été convenue et signée en 2013 sous le gouvernement précédent, mais elle n’a pas été mise en œuvre avec de nombreux autres accords des deux côtés.

Dans le même temps, la Serbie a accepté de ne plus entraver le processus de reconnaissance internationale et d’intégration du Kosovo, ce qu’elle n’a pas respecté et l’accord doit encore être ratifié à Belgrade.

Les minorités du Kosovo jouissent de droits considérables en vertu de la constitution, notamment le fait que le serbe est une langue officielle, des sièges garantis au parlement quels que soient les résultats des élections, une représentation au niveau municipal, le droit de nommer les principaux responsables de la police dans les zones à majorité serbe, la langue serbe enseignée et étudiée dans écoles à majorité serbe au lieu d’albanaises, et au moins un ministre de la minorité serbe au gouvernement.

La structure exacte de l’association reste à confirmer, mais il s’agira probablement d’une structure parallèle dotée de ses propres pouvoirs exécutifs. Des internationaux, y compris des parties prenantes américaines, ont déclaré qu’il se poursuivrait sans l’autorisation du Premier ministre, mais ont également déclaré qu’il serait créé d’une manière qui ne violerait pas la constitution.

Pendant ce temps, au parlement serbe, le président Aleksander Vucic a participé à une session spéciale pour débattre de l’UE, et la France et l’Allemagne ont soutenu la proposition de normalisation des relations.

Il a dit qu’il n’apportait que les parties litigieuses du plan au parlement et qu’il ne discutait pas des points acceptables.

« Il y a aussi des bonnes choses dans le plan, je n’en parlerai pas », a-t-il dit, ajoutant qu’il avait de « grandes réserves » sur certains points.

Au cours de la session parlementaire très chargée, Vucic a déclaré que les pourparlers pour normaliser les relations devaient se poursuivre afin de poursuivre l’adhésion à l’UE.

« L’adhésion à l’UE est d’un intérêt vital pour nous. On ne peut pas fonctionner sans alliés », a déclaré Vucic.

Des échauffourées ont alors éclaté dans l’hémicycle entre députés de l’opposition et du parti au pouvoir, amenant la sécurité à intervenir.

(Alice Taylor | Exit.al)



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