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La Première ministre française Elisabeth Borne est arrivée dimanche en Algérie avec une délégation de haut niveau pour une visite visant à améliorer les relations avec l’ancienne colonie française et grand exportateur de gaz.
Son voyage de deux jours avec plus d’une douzaine de ministres intervient six semaines seulement après que le président Emmanuel Macron a conclu une visite de trois jours visant à mettre fin à des mois de tensions avec Alger.
Le Premier ministre Aimene Benabderrahmane a accueilli la délégation à l’aéroport principal de la capitale, et le couple a ensuite présidé une réunion de haut niveau portant principalement sur la coopération économique.
Les ministres français et algériens présents ont signé une dizaine de textes dont des « déclarations d’intention » sur l’emploi, la coopération industrielle et le tourisme.
Plus tôt dans la journée, Borne avait déposé une gerbe devant un monument aux martyrs de la guerre d’indépendance de huit ans en Algérie et visité un cimetière pour les ressortissants français qui vivaient en Algérie pendant le règne de 132 ans de la France, qui s’est terminé en 1962.
Les liens entre le pays d’Afrique du Nord et son ancien dirigeant colonial avaient connu des mois de tensions après que Macron l’année dernière eut remis en question l’existence de l’Algérie en tant que nation avant l’occupation française, accusant le gouvernement de fomenter « la haine envers la France ».
Mais lors de sa visite en août, Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune ont tiré un trait sur la prise de bec.
Dimanche, les deux hommes se sont entretenus au téléphone et ont confirmé leur « satisfaction quant à la direction positive » des relations, a indiqué le bureau de Tebboune.
Borne doit rencontrer le président lundi.
Dans une interview accordée au site d’information Tout sur l’Algérie (TSA), elle a indiqué que la visite porterait sur « l’éducation, la culture, la transition écologique et l’économie ».
« Davantage de coopération sera une source de croissance pour nos deux pays », a déclaré Borne.
Mais les livraisons de gaz naturel à la France ne sont « pas sur la table », selon son bureau.
Approvisionnement en gaz de l’Europe
Le sujet controversé de l’histoire des deux pays, notamment pendant la guerre, ne figurera pas en bonne place sur son agenda.
Lors de la visite de Macron, le président avait annoncé la création d’une commission mixte d’historiens chargée d’examiner la période coloniale, y compris la guerre. La France affirme que le panel est toujours en cours de constitution.
Macron a exclu les excuses de l’État pour les actes commis pendant la période coloniale.
Borne et sa cohorte sont les derniers d’une série de hauts responsables européens à se rendre en Algérie, premier exportateur de gaz naturel d’Afrique, à la recherche d’alternatives à l’approvisionnement énergétique russe depuis le début de la guerre en Ukraine.
La Sonatrach algérienne a signé en juillet un accord de production de pétrole et de gaz de 4 milliards de dollars avec des majors italiennes, françaises et américaines, mais les experts ont mis en doute la capacité de l’Algérie à augmenter sa capacité à court terme.
Dans son entretien avec TSA, Borne a noté que la France ne dépend pas fortement du gaz naturel.
Mais elle a indiqué que Paris souhaite développer des projets communs dans le secteur avec l’Algérie « pour augmenter l’efficacité de sa capacité de production de gaz, ce qui augmentera sa capacité d’exportation vers l’Europe ».
Le commissaire européen à l’Energie Kadri Simson est également attendu à Alger lundi et mardi.
(AFP)
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