Le Premier ministre irakien rencontre El Sissi lors d’une visite officielle au Caire

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Le Premier ministre irakien Mohammed Shia Al Sudani s’est entretenu dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah El Sisi au Caire, alors que les deux pays s’efforcent de renforcer leurs relations.

Le couple a également discuté des préoccupations régionales lors de pourparlers tenus dans un palais présidentiel.

Les ministres des Affaires étrangères et du Commerce des deux nations ont également assisté aux pourparlers, selon un communiqué présidentiel.

Le président égyptien a assuré M. Al Sudani du « soutien du Caire à la sécurité et à la stabilité de l’Irak et de son appréciation des relations stratégiques qui lient les deux nations », a déclaré Ahmed Fahmy, porte-parole de M. El Sissi.

Ils ont également discuté de la coopération avec la Jordanie, le troisième membre d’une alliance régionale qu’ils ont travaillé à construire.

Les trois pays négocient depuis des années des accords de coopération, principalement dans le secteur de l’énergie, mais peu de progrès ont été réalisés.

Les pays ont tenu cinq sommets depuis 2019, le plus récemment à la mer Morte en Jordanie en décembre, pour discuter de projets stratégiques.

La visite de M. Al Sudani a marqué sa première visite au Caire depuis que son gouvernement a été approuvé par le Parlement irakien en octobre, mettant fin à une impasse politique d’un an.

Son prédécesseur, Mustafa Al Kadhimi, avait noué des relations étroites avec M. El Sisi et le roi Abdallah de Jordanie.

Les trois pays ont signé de nombreux accords pour renforcer les relations dans différents domaines, notamment la liaison des réseaux de transport de gaz entre l’Irak et l’Égypte via la Jordanie, et une ville industrielle à la frontière irako-jordanienne, selon un rapport publié dimanche dans le quotidien égyptien Al Ahram quotidien.

M. El Sisi s’est rendu à Bagdad en juin 2021 pour devenir le premier chef d’État égyptien à se rendre en Irak depuis les années 1990.

Les liens entre les deux pays ont été rompus après l’invasion du Koweït par Saddam Hussein en 1990.

Voyages à l’étranger

Depuis sa prise de fonction il y a cinq mois, M. Al Sudani s’est rendu dans les pays voisins de l’Irak au Moyen-Orient, notamment la Jordanie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Iran, pour développer leurs relations. Il a également effectué des voyages en Allemagne et en France.

Les relations entre l’Irak et ses voisins arabes sont pour la plupart difficiles depuis l’invasion menée par les États-Unis qui a renversé Saddam Hussein en 2003.

Cela a inauguré un ascendant politique chiite et a conduit le pays à tomber dans ce que beaucoup dans la région considèrent comme l’orbite iranienne.

Les États-Unis ont poussé l’Irak et d’autres pays arabes à renforcer leurs liens pour contrer l’influence iranienne dans la région, qui s’est accrue depuis l’invasion américaine.

Contrairement à son prédécesseur, M. Al Sudani est considéré dans toute la région comme un proche allié de l’Iran et de l’Irak. Groupes chiites soutenus par Téhéran.

Il était le candidat du Cadre de coordination aligné sur l’Iran, le plus grand groupe politique du parlement irakien, avec 138 sièges sur 329.

Le groupe comprend de puissantes milices et partis politiques chiites soutenus par l’Iran.

Mis à jour : 5 mars 2023, 15 h 49



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