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JERUSALEM (AP) – Le Premier ministre israélien a déclaré mardi que le pays avait conclu un « accord historique » avec le Liban voisin sur leur frontière maritime commune après des mois de négociations négociées par les États-Unis.
C’est un accord rare entre deux pays qui sont des ennemis acharnés. Mais l’accord se heurte encore à certains obstacles, notamment certains défis juridiques attendus en Israël. Il n’y a pas eu de confirmation immédiate par le Liban qu’un accord avait été conclu.
Sont en jeu les droits d’exploitation des réserves sous-marines de gaz naturel dans les zones de la Méditerranée orientale que les deux pays – qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques – revendiquent.
Le Premier ministre Yair Lapid a qualifié l’accord de « réalisation historique qui renforcera la sécurité d’Israël, injectera des milliards dans l’économie israélienne et assurera la stabilité de notre frontière nord ».
L’accord devrait permettre une production supplémentaire de gaz naturel en Méditerranée. Le Liban espère que l’exploration gazière aidera à sortir son pays de sa crise économique en spirale.
L’envoyé américain principal à l’énergie Amos Hochstein, que Washington a nommé il y a un an pour arbitrer les pourparlers, a présenté une proposition modifiée de l’accord sur la frontière maritime au négociateur libanais en chef, le vice-président Elias Bou Saab tard lundi soir, selon les médias et les responsables locaux.
Le projet final de l’accord sera présenté au gouvernement intérimaire d’Israël pour approbation cette semaine, moins de semaines avant que le pays ne se rende aux urnes pour la cinquième fois en moins de quatre ans.
Le Liban et Israël sont officiellement en guerre depuis la création d’Israël en 1948 et les deux pays revendiquent quelque 860 kilomètres carrés (330 miles carrés) de la mer Méditerranée.
Bou Saab avait remis jeudi dernier un projet de proposition au président Michel Aoun, au Premier ministre par intérim Najib Mikati et au président du Parlement Nabih Berri. Il a déclaré à la presse que la proposition était dans sa « forme finale ».
Le bureau d’Aoun a déclaré dans un communiqué que la dernière version de la proposition « satisfait le Liban, répond à ses exigences et préserve ses droits sur ses ressources naturelles », et tiendra des consultations avec des responsables avant de faire une annonce.
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