Le président espagnol Sánchez annonce des quotas pour les femmes en politique et dans les affaires

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Pedro Sánchez

Au début de l’année électorale, le gouvernement de coalition du parti socialiste PSOE de Sánchez et du parti de gauche Unidas Podemos est en difficulté à cause d’un différend sur des crimes sexuels.

(Photo : AP)

Madrid Le chef du gouvernement de gauche espagnol, Pedro Sánchez, a annoncé une loi sur l’égalité pour les femmes lorsqu’elles occupent des postes influents dans la politique et l’administration, ainsi que dans les associations et les grandes entreprises. « Si les femmes représentent la moitié de la société, alors elles ont aussi la moitié du pouvoir politique et économique », a déclaré Sánchez samedi lors d’un meeting de son parti à Madrid. Le projet de loi devrait être adopté en conseil des ministres mardi prochain. Certains plans prévoient des périodes transitoires de plusieurs années et des modifications législatives.

À l’avenir, le gouvernement et le parlement devraient être composés d’un nombre égal de femmes et d’hommes. Les femmes représentent déjà 60 % du gouvernement actuel, mais bien moins de 50 % dans les deux chambres du parlement de Madrid. Pour de nombreux autres domaines de postes importants dans la société, il est envisagé que chacun des deux sexes détienne au moins 40 % des postes.

L’annonce intervient peu de temps après le début d’une année électorale en Espagne. Des élections locales et régionales approchent cette année, ainsi que des élections législatives à la fin de l’année. Au début de l’année électorale, le gouvernement de coalition du parti socialiste PSOE de Sánchez et du parti de gauche Unidas Podemos est en difficulté à cause d’un différend sur des crimes sexuels.

La loi « Seul oui, c’est oui » votée l’an dernier, censée faciliter la condamnation des délinquants sexuels et mieux protéger les femmes, a entraîné plus de 721 remises de peine et 74 libérations anticipées de délinquants sexuels au cours des derniers mois, contrairement à à l’intention du législateur.

Le PSOE et Unidas Podemos n’ont pas encore pu s’entendre sur la manière dont la loi devrait être corrigée. Il n’était donc pas exclu que le PSOE puisse faire passer la loi au parlement avec les votes de l’opposition conservatrice contre son propre partenaire de coalition. Cela pourrait arriver le 9 mars, un jour après la Journée internationale de la femme.

Plus: L’Espagne avant les élections : économiquement stable, politiquement coincée

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