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Le président libanais sortant Michel Aoun a quitté dimanche le palais de Baabda, laissant un vide au sommet du pays défaillant.
Le chrétien de 89 ans a présidé à l’effondrement financier de l’État et à l’explosion meurtrière du port de Beyrouth qui a tué plus de 200 personnes en 2020.
Quitter ses fonctions sans personne pour le remplacer laisse également le Liban confronté à une crise constitutionnelle.
Mais malgré l’héritage troublé, des milliers de partisans se sont avérés lui faire signe de partir après l’avoir entendu reconnaître la lutte à venir.
« La situation nécessite un énorme effort », a déclaré Aoun à la foule. « Vous savez combien le Liban et vous-mêmes avez perdu. Sans cet effort, nous ne pouvons pas mettre fin à nos souffrances. Nous ne pouvons pas sauver le Liban de ce gouffre profond. »
Quatre sessions au sein du parlement fracturé du Liban n’ont pas permis de parvenir à un consensus pour remplacer Aoun et le cabinet fonctionne désormais à titre intérimaire.
Un point positif dans son héritage est qu’au cours de sa dernière semaine en tant que président, il a signé un accord négocié par les États-Unis délimitant la frontière maritime sud du Liban avec Israël – une modeste percée diplomatique qui permettrait aux deux pays d’extraire du gaz naturel des gisements maritimes.
Aoun a déclaré que l’accord a ouvert la voie à des découvertes de gaz qui pourraient être la « dernière chance » du Liban de se remettre d’un effondrement financier de trois ans qui a coûté à la monnaie 95% de sa valeur et plongé 80% de la population dans la pauvreté.
Le Liban a par ailleurs fait des progrès lents sur une liste de contrôle des réformes nécessaires pour accéder à 3 milliards de dollars de financement du Fonds monétaire international.
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