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La présidence algérienne a déclaré que le prince Mohammed ne participerait pas au prochain sommet de la Ligue arabe après que ses médecins lui aient conseillé de ne pas voyager.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane ne participera pas au prochain sommet arabe en Algérie, conformément aux recommandations des médecins d’éviter les voyages, a annoncé la présidence algérienne.
L’Arabie saoudite n’a offert aucune reconnaissance immédiate des propos tenus samedi par l’Algérie sur la condition du prince Mohammed, qui a rapidement accédé au pouvoir sous la direction de son père, le roi Salmane, âgé de 86 ans.
Des déclarations diffusées en arabe et en français sur le service de presse algérien samedi soir faisaient référence à une déclaration du bureau du président Abdelmadjid Tebboune au sujet d’un appel téléphonique entre lui et le prince Mohammed.
Dans l’appel, le prince Mohammed « s’est excusé de ne pas pouvoir participer au sommet arabe qui se tiendra le 1er novembre à Alger, conformément aux recommandations des médecins qui lui déconseillent de voyager », lit-on dans le communiqué.
« Pour sa part, M. le président a déclaré qu’il comprenait la situation et regrettait l’empêchement du prince héritier, Son Altesse l’émir Mohammed Bin Salman, d’exprimer ses vœux pour sa santé et son bien-être. »
Une déclaration sur l’agence de presse saoudienne gérée par l’État a reconnu un appel entre Tebboune et le prince mais n’a donné aucun mot sur les conseils des médecins. Il se contente de dire que l’appel portait sur « les aspects des relations bilatérales entre les deux pays frères » et une éventuelle coopération conjointe.
Le Sommet de la Ligue arabe en Algérie représente la première réunion de l’instance régionale depuis que la pandémie de COVID-19 s’est installée dans le monde.
La Ligue arabe, fondée en 1945, représente 22 nations à travers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, bien que la Syrie ait été suspendue au milieu de sa longue guerre. Bien qu’unifié dans l’appel pour que les Palestiniens aient un État indépendant, l’organisme a par ailleurs été largement fractionné et incapable de faire respecter ses mandats.
Le prince Mohammed est arrivé au pouvoir en 2015 en tant que vice-prince héritier, puis est devenu prince héritier environ deux ans plus tard après que le roi Salmane a destitué le prince Mohammed bin Nayef, une figure autrefois puissante à la tête des efforts antiterroristes de l’Arabie saoudite et un proche allié des États-Unis.
Son ascension au pouvoir a vu le royaume subir des changements rapides, comme permettre aux femmes de conduire et d’ouvrir des salles de cinéma tout en desserrant l’emprise des ultraconservateurs. Il a également lancé une prétendue répression de la corruption qui visait les hommes les plus riches du royaume et a dirigé une coalition arabe internationalement critiquée qui a organisé une campagne militaire au Yémen.
Les services de renseignement américains ont lié le prince Mohammed au meurtre et au démembrement en 2018 du chroniqueur du Washington Post Jamal Khashoggi, critique de la politique du prince. Le royaume a nié que le prince soit impliqué, bien que ses poursuites contre l’équipe gouvernementale responsable du meurtre de Khashoggi se soient déroulées à huis clos.
Récemment, le prince a fait l’objet de vives critiques américaines au sujet de l’Arabie saoudite qui a conduit l’OPEP et les pays alliés à accepter une réduction de la production de pétrole de 2 millions de barils par jour.
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