Le rapport de synthèse du GIEC est publié, offrant une lueur d’espoir faible en français.

Rapport de Synthèse du GIEC : la Terre surchauffe rapidement

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a amassé plus de 10 000 pages de recherches scientifiques au cours des cinq dernières années. Toutes ces informations transmettent un message simple : la Terre surchauffe rapidement jusqu’à un point où la vie des humains et de milliers d’autres espèces deviendra bientôt impossible.

Plan du rapport :

1. Introduction
2. Rapport de synthèse du GIEC
1. Les émissions de gaz à effet de serre générées par l’activité humaine ont provoqué le réchauffement climatique
2. Le monde doit réduire les émissions de gaz à effet de serre à 60 % en dessous des niveaux de 2019 d’ici 2035
3. Des changements « étendus et rapides » des systèmes planétaires ont déjà eu lieu
4. Les risques liés au climat augmentent à chaque augmentation du réchauffement
3. Tout, partout, tout à la fois
4. Rapport de synthèse du GIEC : il n’est pas trop tard

Rapport de synthèse du GIEC

Dans un effort pour rendre leurs recherches plus accessibles aux non-scientifiques, 93 contributeurs au GIEC ont créé un rapport de synthèse de 37 pages rédigé dans un langage simple qu’ils espèrent rendre compréhensible pour la communauté humaine au sens large.

Le rapport de synthèse du GIEC révèle que les émissions de gaz à effet de serre générées par l’activité humaine ont sans équivoque provoqué le réchauffement climatique. Les émissions ont continué d’augmenter, certains pays et groupes contribuant bien plus que d’autres. Le monde doit réduire les émissions de gaz à effet de serre à 60 % en dessous des niveaux de 2019 d’ici 2035.

Des changements « étendus et rapides » des systèmes planétaires ont déjà eu lieu, leurs impacts affectant de manière disproportionnée les populations à risque dans le monde. Plus de 3 milliards de personnes sont très vulnérables au changement climatique. L’adaptation au climat a progressé, mais pas suffisamment. Les niveaux actuels de financement sont insuffisants. Un réchauffement accru rendra l’adaptation plus difficile.

Les risques liés au climat augmentent à chaque augmentation du réchauffement. Des réductions d’émissions « profondes, rapides et soutenues » peuvent éviter certains changements futurs, mais pas d’autres.

Tout, partout, tout à la fois

Le secrétaire général de l’ONU, António Gutteres, a appelé les pays développés à accélérer leurs plans en déplaçant leurs engagements de 2050 pour mettre fin aux émissions jusqu’en 2040. « La transition doit couvrir l’ensemble de l’économie », a-t-il déclaré. « Des promesses partielles ne suffiront pas. »

António Guterres a également appelé les pays développés à éliminer progressivement le charbon d’ici 2030 et tous les autres pays à le faire d’ici 2040. Il a demandé qu’il n’y ait pas de nouvelle licence ou de financement de projets pétroliers et gaziers, sur la base des conclusions de l’Agence internationale de l’énergie selon lesquelles tout nouveau pétrole et le développement du gaz doit cesser pour que le monde limite le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels.

Rapport de synthèse du GIEC : il n’est pas trop tard

Simon Stiell, le plus haut responsable climatique de l’ONU, a déclaré à la presse que « Nous sommes dans une décennie critique pour l’action climatique. Les émissions mondiales doivent être réduites de près de 43 % » d’ici 2030 pour que le monde atteigne l’objectif de l’accord de Paris de limiter l’augmentation de la température mondiale à 2°C et de poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C.

Le rapport de synthèse souligne à quel point nous sommes. « Il n’est pas trop tard. Le GIEC démontre clairement qu’il est possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C avec des réductions d’émissions rapides et profondes dans tous les secteurs de l’économie mondiale.

Conclusion

Le rapport de synthèse du GIEC révèle l’étendue de la crise climatique et la nécessité d’agir rapidement et de manière globale. Si les gouvernements, les investisseurs, les banques centrales et les régulateurs financiers travaillent ensemble, il est possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C avec des réductions d’émissions rapides et profondes dans tous les secteurs de l’économie mondiale.

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