La censure de livres continuent de faire l’objet de débats dans certaines régions du monde, y compris aux États-Unis. Le représentant démocrate Jamie Raskin a critiqué le Parti républicain pour une mesure de surveillance parentale dans les écoles publiques, affirmant qu’elle avait des connotations similaires à celles de l’interdiction de livres. Dans son discours à la Chambre des représentants, Raskin a exposé plusieurs ouvrages, y compris « The Kite Runner » de Khaled Hosseini, « The Handmaid’s Tale » de Margaret Atwood et « 1984 » de George Orwell, qui ont été régulièrement ciblés pour l’interdiction de leur lecture en milieu scolaire et bibliothécaire.
Les raisons de la censure des livres sont multiples et complexes. Certaines personnes considèrent que certains livres, notamment ceux contenant des scènes violentes ou sexuelles, sont inappropriés pour les étudiants de l’école. D’autres craignent que ces œuvres littéraires ne véhiculent des idées subversives qui vont à l’encontre des valeurs morales et sociales. Dans certains cas, la censure des livres est motivée par des raisons politiques ou religieuses, visant à supprimer les opinions contestataires ou les idées contraires.
Cependant, cette censure des livres est souvent considérée comme une atteinte à la liberté d’expression et au droit à l’information. Les étudiants ont le droit de comprendre le monde qui les entoure et d’être exposés à une gamme complète d’idées et d’opinions. Les livres sont l’un des moyens les plus efficaces pour obtenir ces informations et ces connaissances.
La mesure de surveillance parentale proposée par les républicains à laquelle a répondu Raskin est vue comme étant une restriction de la liberté académique et de la liberté d’expression. Elle vise à permettre aux parents de surveiller et de contrôler les lectures de leurs enfants, y compris dans les écoles publiques. Cette mesure rappelle les tentatives notoires de l’histoire d’interdire les livres dans les salles de classe et les bibliothèques, limitant ainsi l’accès des étudiants à une variété de perspectives et de connaissances.
Les livres mentionnés par Raskin dans son discours ont été fréquemment ciblés pour l’interdiction de lecture. « The Kite Runner » de Hosseini relate les histoires de deux garçons des quartiers pauvres de Kaboul en Afghanistan, confrontés à la persécution et à la tyrannie des talibans. Le livre a été accusé d’être trop violent et immoral. « The Handmaid’s Tale » d’Atwood décrit une société dystopique dans laquelle les femmes sont réduites à des objets sexuels et soumises à une censure rigoureuse. Le livre a été critiqué pour ses scènes de viol et de torture. « 1984 » de Orwell expose les dangers du totalitarisme et de la surveillance gouvernementale, une idée qui est considérée comme subversive dans certains cercles politiques.
Raskin a souligné l’ironie à interdire « 1984 », qui décrit les dangers de la censure gouvernementale et de la limitation de la liberté d’expression. Il a également noté que « The Kite Runner », qui décrit les tentatives des talibans de censurer et de réprimer les femmes, est confronté à la censure.
Dans son discours, Raskin a appelé à la lecture et à la réflexion, plutôt qu’à la censure et à la restriction, affirmant que « nous avons besoin de plus de politiciens lisant des livres en Amérique et de moins de politiciens essayant de censurer les livres en Amérique ». Il est important que les étudiants soient exposés à une variété de perspectives et de connaissances à mesure qu’ils entament leur parcours éducatif. Les livres sont une ressource irremplaçable pour l’acquisition de ces connaissances et leur censure est une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté académique.
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