Le Royaume-Uni doit réévaluer ses priorités de défense pour ne pas dépendre de l’armée américaine.

Le Royaume-Uni doit réévaluer ses priorités de défense pour ne pas dépendre de l'armée américaine.

La relation entre les États-Unis et la Russie se renforce, avec Trump planifiant une rencontre avec Poutine en Arabie Saoudite, tandis que le Premier ministre britannique se prépare à visiter la Maison Blanche. L’article souligne la fin d’une alliance de 75 ans et appelle les nations européennes à assumer leurs propres responsabilités en matière de défense. Il critique également les dépenses militaires britanniques insuffisantes et remet en question la générosité du gouvernement envers l’aide étrangère face aux menaces russes. Enfin, il aborde les politiques d’immigration, plaidant pour des contrôles stricts tout en maintenant une approche humaine.

À l’heure actuelle, la relation unique qui émerge est celle entre les États-Unis et la Russie.

Le président Trump planifie une rencontre avec le dirigeant russe, Vladimir Poutine, en Arabie Saoudite, tandis que notre Premier ministre attend avec impatience sa première visite à la Maison Blanche sous l’ère MAGA.

Cette semaine a marqué la fin amère d’une alliance de 75 ans.

Trump et son entourage n’ont pas seulement informé l’Europe que les États-Unis ne financeront plus sa sécurité nationale.

C’était bien plus alarmant que cela.

Le message sous-jacent de toutes ces déclarations sur le fait que l’on ne peut pas prendre l’oncle Sam pour un idiot était clair : Trump ne se soucie pas de l’Europe.

Il est indéniable que l’Europe a longtemps bénéficié de la puissance militaire américaine.

Il est également vrai que les États-Unis ont été le principal contributeur à l’aide pour l’Ukraine, avec 73 milliards de livres, suivis de l’Allemagne avec 13 milliards, du Royaume-Uni avec 12 milliards et du Japon avec 7 milliards.

Le Japon ? Tokyo est à plus de 8 000 kilomètres de Kyiv !

Pourquoi le Japon devrait-il contribuer davantage à la protection de l’Ukraine que de nombreuses nations européennes ?

Un nouvel impératif

Il est temps pour les nations européennes de commencer à défendre leur propre continent et à en assumer les coûts.

Et malgré les belles promesses et les discours élogieux du Royaume-Uni envers l’Ukraine — Starmer a déclaré que le Royaume-Uni soutiendrait l’Ukraine pendant « 100 ans » — cela inclut aussi notre pays.

Malgré ses discours nostalgiques sur la famille royale, Donald Trump se soucie peu de nous.

Le Royaume-Uni doit retrouver son statut de puissance militaire comme au 20ème siècle.

Trump souhaite que ses « alliés » — si l’on peut les appeler ainsi — investissent 5% de leur richesse nationale pour cela.

Actuellement, nos dépenses militaires ne sont qu’à 2,3 % de notre revenu national, bien que le Parti travailliste affirme qu’il pourrait atteindre 2,5 %.

Mais ils ne précisent pas quand ! Ce n’est pas suffisant. Loin de là.

Pas quand Trump vient d’encourager le dirigeant russe à Moscou.

Nous semblons n’avoir d’autre choix.

La Russie consacre plus à sa défense que l’ensemble de l’Europe réunie.

Nos priorités ont donc changé à jamais.

Urgence de réagir

Rien n’est plus essentiel que de protéger notre mode de vie.

Rien n’est plus crucial que de défendre notre nation.

Pourtant, ce gouvernement travailliste a prévu 13,3 milliards de livres d’aide étrangère pour 2024/25 et 13,7 milliards pour 2025/26.

Nous ne pouvons plus nous permettre cette générosité affichée.

C’est une folie totale alors que Poutine brandit des armes nucléaires et renforce l’Armée rouge.

Le Parti travailliste devrait aussi abandonner son projet de dépenser 1,4 trillion de livres pour atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050.

Nous ne pouvons pas nous le permettre. Et 18,8 trillions de livres pour des réparations pour l’esclavage aux pays des Caraïbes ?

Je pense que cela n’est pas viable. Nous ne pouvons pas nous le permettre !

Nos forces armées ne peuvent plus être laissées à l’abandon. Nous ne pouvons pas nous le permettre.

On dirait que l’ère dorée de la liberté est sur le point de s’achever.

Des plages de Normandie aux conflits en Irak et en Afghanistan, les Britanniques ont combattu aux côtés de nos alliés américains pendant plus d’un siècle.

Mais plus maintenant.

Mr. le Président, votre rupture avec le passé a des répercussions des deux côtés.

Les Britanniques ne souhaitent pas une nouvelle guerre froide avec la Chine.

Nous ne voulons jamais revivre un autre Irak ou Afghanistan.

Alors, la prochaine fois que l’Amérique souhaitera mener une guerre, elle pourra le faire sans nous.

Réflexions sur l’immigration

QUAND la députée travailliste Stella Creasy évoque avec émotion le moment où la défunte reine prenait le thé avec Paddington Bear, je partage son enthousiasme.

Notre divergence intervient lorsque Stella soutient que nos politiques d’immigration illégale devraient être influencées par notre affection pour ce personnage fictif.

Critiquant les projets du gouvernement visant à empêcher les migrants illégaux de devenir citoyens britanniques, Stella déclare : « Cela irait à l’encontre de Paddington. Il est arrivé par un chemin irrégulier – nous lui avons offert refuge. »

Les lecteurs attentifs auront remarqué la faille dans l’argument de Stella.

Paddington Bear n’est pas une personne réelle.

Il n’aura jamais besoin de logement.

Il ne nécessitera jamais de soins de santé.

Il ne risque pas de donner naissance à de petits oursons ayant besoin d’assistance tout au long de leur vie.

Je suis d’accord avec Stella Creasy sur le fait que « nous devons avoir des contrôles aux frontières stricts – tout en restant humains ».

Gardons notre compassion dans les débats sur l’immigration.

Cependant, l’année dernière, 728 000 nouveaux arrivants ont foulé notre terre.

Ils étaient tous de chair et de sang, Stella.

Pas de fourrure, de fantaisie ni de marmelade.