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LONDRES – Le Royaume-Uni a rejoint un projet de mobilité militaire de l’UE visant à faciliter le transport de troupes et d’équipements à travers l’Europe, signalant une coopération de défense plus étroite entre l’UE et le Royaume-Uni après le Brexit.
Josep Borrell, chef des affaires étrangères de l’UE, a annoncé mercredi que le bloc avait accepté la demande britannique de rejoindre le projet, l’une des plus grandes étapes de la coopération transmanche depuis que le Royaume-Uni a quitté l’union.
Le projet, mené par les Pays-Bas, vise à réduire les formalités administratives qui entravent les déploiements de troupes, telles que les règles douanières sur le transport de matériel militaire. Il espère également renforcer l’échange d’informations entre les pays participants.
« L’environnement de sécurité en Europe a radicalement changé depuis que la guerre de février dernier est revenue à nos frontières », a déclaré Borrell lors d’une conférence de presse à Bruxelles. « Nous devons adapter nos politiques de défense à ce nouvel environnement. »
Les ambassadeurs auprès de l’UE ont donné leur feu vert à l’adhésion de la Grande-Bretagne le 19 octobre, ouvrant la voie à la formalisation de la décision, sans débat, lors d’une réunion du Conseil Affaires étrangères à Bruxelles.
La participation de la Grande-Bretagne marque un changement dans la position de l’UE sur la coopération en matière de sécurité avec le Royaume-Uni ces dernières années, a déclaré un ambassadeur d’un pays de l’UE.
Immédiatement après le Brexit, le bloc a exigé qu’un traité de défense et de sécurité avec le Royaume-Uni soit signé avant que la collaboration dans ce domaine puisse avoir lieu car ce domaine politique avait été exclu de l’accord de commerce et de coopération du Brexit. Mais la guerre de la Russie contre l’Ukraine a forcé Bruxelles à être plus flexible, a ajouté l’envoyé.
L’adhésion du Royaume-Uni a également été facilitée par l’implication des États-Unis, du Canada et de la Norvège dans le projet de mobilité militaire de l’UE l’année dernière, et par le large soutien public britannique à la coopération en matière de défense et de sécurité avec les voisins européens.
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