Le Sri Lanka disposé à entamer des pourparlers avec tous ses créanciers suite à sa collaboration avec le FMI – Déclaration du Ministre

Le Sri Lanka est prêt à dialoguer avec ses créanciers, grâce à un accord de 2,9 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI). Cet accord vise à soulager le pays confronté à une crise économique depuis plus de sept décennies, qui a perturbé les importations de produits essentiels, du carburant aux médicaments, et provoqué des troubles politiques. Dans cet article, nous aborderons l’accord avec le FMI, la restructuration de la dette, la possibilité de nouvelles sources de financement, l’augmentation des impôts, ainsi que les perspectives liées aux investissements étrangers.

Le soutien que le FMI a apporté au Sri Lanka est crucial. Le plan de sauvetage comprend des décaissements indispensables et débloque des financements supplémentaires de la part de prêteurs multilatéraux. Il permettra au pays de restructurer une partie substantielle de sa dette publique de 84 milliards de dollars. Les autorités sri-lankaises évaluent également différentes options pour traiter la dette en monnaie locale en vertu de la législation locale.

La dette en monnaie locale équivaut à près de 38 milliards de dollars ou 45% de la dette publique, soit bien plus que les 11,5 milliards de dollars que Colombo doit aux créanciers officiels et les 13,3 milliards de dollars aux obligataires privés. Cependant, il est trop prématuré pour commenter une éventuelle restructuration de la dette intérieure.

En outre, il est important de noter que le gouvernement sri-lankais a l’intention d’attirer de nouvelles sources de financement grâce au programme du FMI. Le ministre des Finances a déclaré que le gouvernement cherchait de nouveaux investissements, mais qu’il n’avait pas encore pu aller plus loin en raison du programme qui n’a pas été déverrouillé.

Avec la mise en place du nouveau département axé sur le commerce extérieur et les investissements et une meilleure coordination des différentes agences gouvernementales, le gouvernement cherche à créer un environnement plus favorable aux investisseurs. Cela est essentiel pour encourager les investissements étrangers et stimuler la croissance économique.

Le Sri Lanka va également augmenter la collecte des impôts grâce à la numérisation. Les recettes fiscales ont été un défi pour le pays, avec une collecte de recettes ne représentant que 8,4% du PIB en 2022, l’une des plus faibles au monde selon le FMI. Le gouvernement a augmenté les taxes sur la valeur ajoutée et l’impôt sur les sociétés, tout en réduisant considérablement les allègements accordés aux contribuables individuels. Le ministre des Finances a déclaré que tous ceux qui sont tenus de payer des impôts paieront des impôts.

Enfin, le gouvernement sri-lankais doit améliorer la facilité de faire des affaires dans le pays. La Banque mondiale a classé le pays au 99e rang sur 190 pour sa facilité de faire des affaires. En créant un environnement plus favorable aux investisseurs, le pays attirera davantage d’investissements étrangers, stimulera la croissance économique et créera des emplois.

En d’autres termes, l’accord du FMI est un développement majeur pour le Sri Lanka qui vise à résoudre ses problèmes économiques. Le pays est prêt à entamer le dialogue avec ses créanciers, à restructurer la dette et à mettre en place de nouvelles sources de financement. De plus, le gouvernement s’engage à augmenter la collecte des impôts et à améliorer la facilité de faire des affaires dans le pays. Tous ces éléments concourent à créer un environnement plus favorable aux investisseurs étrangers, ce qui stimulera la croissance économique et créera des emplois au Sri Lanka.

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