Le système français de surveillance des JO avance, malgré la campagne des droits civiques

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PARIS – Un système de vidéosurveillance controversé a levé un obstacle législatif mercredi pour être utilisé lors des Jeux olympiques d’été de Paris en 2024 au milieu de l’opposition d’hommes politiques français de gauche et d’ONG de défense des droits numériques, qui affirment qu’il enfreint les normes de confidentialité.

La commission des lois de l’Assemblée nationale a approuvé le système, mais a également voté pour limiter la durée du programme temporaire jusqu’au 24 décembre 2024, au lieu de juin 2025.

Le plan présenté par le gouvernement français comprend des systèmes expérimentaux de caméras en temps réel à grande échelle soutenus par un algorithme pour détecter les comportements suspects, y compris les bagages non surveillés et les mouvements de foule alarmants comme les bousculades.

Plus tôt cette semaine, des groupes de la société civile en France et au-delà – dont La Quadrature du Net, Access Now et Amnesty International – ont écrit un éditorial dans Le Monde exprimant leurs inquiétudes quant à ce qu’ils considéraient comme un « précédent inquiétant » que la France pourrait créer dans le UE.

Il y a un risque que les mesures, présentées comme temporaires, deviennent permanentes, et elles ne seraient probablement pas conformes à la loi sur l’intelligence artificielle de l’UE, affirment également les groupes.

Environ 90 législateurs de gauche ont signé une pétition initiée par La Quadrature du Net pour supprimer l’article 7, qui comprend le système de surveillance alimenté par l’IA. Ils n’ont cependant pas réussi à recueillir suffisamment de voix pour le faire supprimer du projet de loi.

Les législateurs ont également voté pour que le grand public soit mieux informé de l’emplacement des caméras et pour impliquer l’agence de cybersécurité ANSSI en plus du régulateur de la vie privée CNIL. Ils ont également élargi le pool d’images et de données pouvant être utilisées pour entraîner les algorithmes avant les Jeux olympiques.

Le projet de loi sera soumis à un vote en plénière le 21 mars pour approbation finale.



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