Une expérience audacieuse avec le Meta Quest 3 révèle les défis de la menuiserie en réalité virtuelle. The Swedish Maker affronte des problèmes de décalage visuel et de nausée tout en fabriquant une table de chevet. Malgré les risques, il tire parti de la VR pour résoudre des problèmes de conception, mais la distorsion visuelle complique la précision. Bien que le résultat final ne soit pas parfait, il démontre que cette technologie peut être utile, mais souligne l’importance de la prudence.
Une aventure audacieuse avec le Meta Quest 3
Qui n’a jamais été captivé par ces publicités pour le Meta Quest, montrant des individus en difficulté utilisant un casque VR pour réaliser des projets de construction simples, comme la fabrication d’un berceau, avec une aisance déconcertante ? Eh bien, The Swedish Maker a décidé de relever le défi en portant un Meta Quest 3 tout au long d’un projet de menuiserie, y compris lors de l’utilisation d’outils électriques.
Des défis inattendus lors de la menuiserie en VR
La bonne nouvelle ? Il va bien. Cependant, le projet ne s’est pas déroulé sans accrocs. Dès le début, les caméras extérieures du casque ont introduit un léger décalage entre la vue et les mouvements des mains, ce qui est particulièrement préoccupant avec des outils de coupe à grande vitesse. Notre audacieux hôte s’est lancé dans la fabrication d’une table de chevet avec des tiroirs intégrés, un défi de taille, surtout avec un équipement VR à chaque étape.
À plusieurs reprises, il a exprimé des sentiments de nausée et d’inconfort, surtout lors de la découpe de grandes pièces de bois avec une scie à table et une scie électrique portative. Les effets visuels déformants rendaient cette tâche encore plus difficile à observer, car la lame semblait avoir une vie propre.
Heureusement, The Swedish Maker n’est pas novice en matière de menuiserie. Avant de commencer, il a pris des précautions appropriées pour assurer sa sécurité. En déclarant avec détermination « Commençons, faisons-le », il a positionné ses mains en sécurité de chaque côté d’un morceau de bois découpé par la scie, choisissant de laisser tomber les morceaux au lieu de risquer de les attraper dans le mouvement.
Cela reste un moment palpitant, mais avec un peu de prudence, tout cela aurait pu mal tourner. Malgré les risques, le projet a révélé certains avantages de l’utilisation de la VR. Par exemple, afficher un fichier PDF du projet dans son champ de vision a facilité la résolution de certains problèmes de conception. À un moment donné, il a même projeté un plan sur le mur de son atelier tout en travaillant à l’extérieur.
Cependant, la distorsion visuelle a rendu difficile la précision des mesures, et regarder les autres affichages à travers la caméra du casque a entraîné des vagues de nausée manifestement désagréables. « Je prends officiellement une pause », a-t-il déclaré, semblant sur le point de perdre son petit déjeuner. « C’est si agréable d’enlever le casque. »
Qui aurait pu s’en douter ? Quoi qu’il en soit, au final, il a réussi à créer un magnifique ensemble de tiroirs. Bien que The Swedish Maker admette que ce n’est pas sa meilleure œuvre, le résultat est indéniablement supérieur à ce que je pourrais réaliser sans l’aide de la VR.
En guise de mise en garde, il est impératif de ne pas reproduire cette expérience chez soi. The Swedish Maker est un menuisier hautement compétent, et c’est cette expertise qui lui a permis de terminer le projet avec tous ses doigts intacts. Comme le souligne un commentaire pertinent sur YouTube, il pourrait bien être à l’origine de nouvelles étiquettes d’avertissement pour les casques VR.
En fin de compte, je pense qu’il est préférable de laisser ce genre d’expérimentation aux professionnels. Après avoir visionné ces images, il me faudra un certain temps pour retrouver mon calme.