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L’Egypte a annoncé jeudi la libération de 30 détenus, la dernière d’une série de libérations massives.
La décision a été annoncée par Tarik El Awady, membre du comité de grâce présidentielle. Il a déclaré que les 30 personnes étaient en détention provisoire, faisant face à des accusations liées à leurs « opinions ».
Il n’y avait pas de mot immédiat sur l’identité des détenus libérés.
M. El Awady a publié des photographies montrant plusieurs des personnes libérées embrassant des parents et des amis.
Un autre groupe de 30 détenus a été libéré plus tôt ce mois-ci.
Plus de 1 000 personnes en détention provisoire et des dizaines de prisonniers condamnés ont été libérés par lots depuis la réactivation du Comité de grâce présidentielle en avril, a rapporté le média égyptien Al Ahram.
Le président Abdel Fattah El Sisi a également gracié de nombreux militants politiques de haut niveau qui avaient été condamnés à des peines définitives, notamment Hossam Mones, Yehia Abdel Hady et Hisham Fouad, après avoir annoncé des plans pour un dialogue national en mai.
Des milliers de dissidents et de militants auraient été arrêtés depuis 2013, lorsque l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi au milieu de manifestations de masse contre son régime. Human Rights Watch a estimé en 2019 que pas moins de 60 000 prisonniers politiques étaient détenus dans les prisons égyptiennes.
La question a été mise en évidence lors de l’accueil par l’Égypte du sommet sur le climat Cop27 au début du mois, lorsque des militants ont appelé à la libération des militants environnementaux et politiques du monde entier.
Selon Al Ahram, le Comité de grâce présidentielle, formé deux ans après l’entrée en fonction de M. El Sisi en 2014, reçoit des suggestions de prisonniers à considérer pour une grâce présidentielle de la part d’organismes tels que le Conseil national des droits de l’homme et la commission parlementaire des droits de l’homme.
Mis à jour: 25 novembre 2022, 05h31
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