L’émir du Qatar dénonce les critiques « sans précédent » des hôtes de la Coupe du monde

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Le Qatar a été frappé par une « campagne sans précédent » de critiques sur les préparatifs de la Coupe du monde de football, a déclaré mardi son dirigeant, le cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, fustigeant l’examen international du bilan de l’État du Golfe en matière de droits humains.

« Depuis que nous avons remporté l’honneur d’accueillir la Coupe du monde, le Qatar a été soumis à une campagne sans précédent à laquelle aucun pays hôte n’a été confronté », a déclaré l’émir dans un discours.

La FIFA a attribué la Coupe du monde au Qatar en 2010 et a depuis dépensé des dizaines de milliards de dollars pour les préparatifs.

Mais l’État du Golfe, riche en énergie, a fait l’objet d’un examen constant de son traitement des travailleurs étrangers ainsi que des droits des LGBTQ et des femmes.

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« Nous avons d’abord traité l’affaire de bonne foi, et avons même considéré que certaines critiques étaient positives et utiles, nous aidant à développer des aspects qui doivent être développés », a déclaré l’émir au conseil législatif du Qatar.

« Mais il est vite devenu clair pour nous que la campagne (…) a atteint un degré de férocité qui a fait que beaucoup s’interrogent, malheureusement, sur les véritables raisons et motivations de cette campagne », a-t-il déclaré.

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a déclaré que la Coupe du monde du Qatar, la première dans un pays arabe, serait la « meilleure de tous les temps ».

Cependant, les inquiétudes concernant l’exploitation des travailleurs migrants ont figuré en bonne place dans les médias internationaux à l’approche du tournoi, tandis que les militants écologistes ont critiqué la décision d’organiser l’événement dans des stades climatisés.

Amnesty International et Human Rights Watch ont mis en lumière les mauvais traitements infligés aux personnes qui construisaient un stade dans un rapport de 2016 intitulé « Qatar World Cup of Shame ».

Le Guardian a poursuivi en 2021 avec une enquête révélant qu’au moins 6 751 travailleurs migrants sont morts au Qatar de 2010 à 2020.

Dans ce contexte, plusieurs villes françaises dont Paris ont annoncé qu’elles boycotteraient la Coupe du monde et ne mettraient pas en place les habituelles fan zones permettant aux gens de regarder les matchs à l’extérieur sur des écrans géants – même si la France est championne en titre.

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En Allemagne, le conseil de Berlin a également annoncé que leur fan zone populaire à côté de la porte de Brandebourg ne serait pas là cette fois, ce qui démontre encore un manque d’enthousiasme pour le tournoi.

(FRANCE 24 avec AFP)

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