L’enquête sur les abus sexuels d’enfants n’est pas allée assez loin | Des lettres

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Je suis une survivante d’un pensionnat et, après plus de 50 ans de silence, un témoin du projet Vérité qui a été mis en place dans le cadre de l’enquête indépendante sur les abus sexuels sur enfants (IICSA). Il est bon de voir les recommandations de l’enquête, en particulier sur le signalement obligatoire et un système de réparation qui aidera certains, mais pas moi (l’enquête appelle à une nouvelle infraction en Angleterre et au Pays de Galles pour ne pas avoir signalé la maltraitance d’enfants, 20 octobre).

Mais il est décevant que les institutions élitistes et leur culture abusive échappent une fois de plus à une véritable réforme. Il n’y a aucune recommandation sur la fin de l’embarquement précoce (pré-adolescent), même si sa rupture néfaste des liens d’attachement est reconnue comme un facteur majeur dans les effets traumatisants continus de l’abus sexuel en institution (dans mon cas, il s’agissait de nudité forcée, de manque d’intimité et d’humiliation ).

Il n’est pas reconnu que l’embarquement précoce est un choix, pas une nécessité comme un placement en soins. Suis-je surpris ? Non – l’internat est une industrie lucrative et influente. Il y a quelques années, Boris Johnson a déclaré que l’argent dépensé pour des enquêtes non récentes sur la maltraitance d’enfants était «éparpillé dans un mur». D’où, dans sa psyché endommagée par l’internat, ce commentaire est-il venu? Alors que son héritage qui s’effiloche domine l’actualité, je me sens une fois de plus ignoré.
Nom et adresse fournis

Il faut se féliciter que l’IICSA ait mis en lumière les abus sexuels – ainsi que d’autres abus et négligences – dont des milliers d’enfants ont été victimes en Angleterre et au Pays de Galles au cours des dernières décennies. Cependant, le fait que l’enquête fasse d’une loi sur le signalement obligatoire l’élément central de ses recommandations reflète son incapacité – et celle de la société en général – à apprécier l’état désastreux de la protection de l’enfance au Royaume-Uni aujourd’hui.

Comme je l’ai écrit dans le magazine Professional Social Work plus tôt cette année, le nombre de visiteurs médicaux et d’infirmières scolaires a été réduit d’un tiers pendant l’austérité ; des centaines de centres pour enfants ont fermé; les services de police sont incapables de contrôler tous les appareils numériques qu’ils saisissent sur les suspects dans les affaires d’abus sexuels sur des enfants, en raison d’un manque de ressources ; et les retards dans les affaires devant être jugées ont augmenté de cinq mois au cours des trois dernières années et s’élèvent maintenant à un an et 10 mois.

On ne sait pas si une loi sur le signalement obligatoire contribuerait à lutter contre la maltraitance et la négligence des enfants, mais donner la priorité à cette mesure très secondaire et non à la crise profonde qui afflige le système de protection de l’enfance du pays est au mieux négligent et au pire délibéré.
Docteur Bernard Gallagher
Spécialiste indépendant de la protection de l’enfance

L’interdiction proposée par l’IICSA de la contention induisant de la douleur dans les établissements pénitentiaires dans lesquels des enfants sont détenus est essentielle. Mais cette interdiction de contention doit aller au-delà des seuls jeunes contrevenants. Partout au Royaume-Uni, des enfants innocents pris en charge sont régulièrement menottés et retenus lorsqu’ils sont transportés entre des établissements de soins. La campagne L’espoir au lieu des menottes a lancé des appels à l’interdiction de cette pratique. Et à tout le moins, nous devons accroître la transparence et la responsabilité pour garantir que toutes les organisations de transport qui utilisent des menottes sur les enfants dont elles ont la charge signalent ces cas de contention aux autorités locales.

Nous avons appelé le gouvernement britannique à suivre l’exemple du gouvernement gallois, qui a introduit le cadre de réduction des pratiques restrictives pour protéger les enfants vulnérables contre les pratiques nocives de menottage et de contention. Cela fait du Pays de Galles le seul pays du Royaume-Uni à lutter contre la pratique brutale de la contrainte physique utilisée contre les enfants vulnérables pendant le transport.
Emilie Aklan
Chaise, l’espoir au lieu des menottes

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