L’envoyé de l’ONU exhorte les parties yéménites à prolonger la trêve


Hans Grundberg, l’envoyé spécial de l’ONU au Yémen, a déclaré jeudi qu’un accord de paix était toujours possible et a exhorté les parties belligérantes à faire preuve de « flexibilité ».

Une trêve entre les Houthis soutenus par l’Iran et la coalition dirigée par l’Arabie saoudite est initialement entrée en vigueur en avril et a fait naître l’espoir d’une pause plus longue dans les combats alors que la guerre civile au Yémen entrait dans sa huitième année.

Mais la trêve a pris fin le 2 octobre après l’échec des tentatives soutenues par l’ONU pour la renouveler. Pourtant, un cessez-le-feu non officiel semble largement tenir.

« Je crois personnellement qu’il y a encore une possibilité pour les parties de parvenir à un accord. Les enjeux sont si importants », a déclaré M. Grundberg au Conseil de sécurité de l’ONU.

« Il est essentiel que nous ne manquions pas cette opportunité. Les parties doivent faire preuve de leadership, de compromis et de flexibilité pour parvenir d’urgence à un accord sur le renouvellement et l’élargissement de la trêve.

Avertissant qu’une reprise du conflit aurait des « effets déstabilisateurs » pour toute la région, M. Grundberg a réitéré son appel à toutes les parties à respecter les dispositions de la proposition de trêve soutenue par l’ONU afin de « trouver des solutions qui soient dans le meilleur intérêt de la population yéménite et à explorer toutes les voies de la paix ».

L’envoyé spécial des États-Unis pour le Yémen, Tim Lenderking, a appelé ce mois-ci les rebelles houthis soutenus par l’Iran à faire preuve de plus de flexibilité dans les demandes « maximalistes et impossibles » concernant un mécanisme proposé pour payer les salaires du secteur public.

Ambassadeur adjoint des Émirats arabes unis auprès de l’ONU Mohamed Abushahab exhorté le Conseil de sécurité à prendre des mesures sérieuses pour mettre fin aux violations systématiques de l’embargo sur les armes imposé par diverses résolutions.

Il a également averti qu’une reprise des combats « aggraverait encore la crise économique et humanitaire causée par la guerre en cours et l’inflation mondiale ».

Mis à jour : 13 octobre 2022, 19 h 12





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