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Francfort Du point de vue de l’association bancaire, les institutions financières ne doivent pas perdre leur fonction centrale dans les transactions de paiement, même avec un euro numérique. Henriette Peucker, directrice générale adjointe de l’association bancaire, a exigé que la répartition des rôles entre les institutions financières et la Banque centrale européenne (BCE) soit également maintenue avec l’euro numérique lors d’une conférence de presse lundi pour présenter une prise de position.
L’émission d’un euro numérique ne devrait être réservée qu’aux banques et celle-ci doit être liée à un compte bancaire. Les sorties de dépôts doivent également être évitées et le risque de ruées vers les banques numériques. « Nous nous engageons donc à fixer des limites supérieures très claires sur le nombre d’euros numériques que chaque citoyen peut avoir, et des contrôles raisonnables afin qu’une telle chose ne se produise pas », a déclaré Peucker.
L’association bancaire n’a pas commenté le niveau d’une telle limite de détention. Cela ne devrait pas être trop élevé, sinon le système financier deviendrait beaucoup plus instable, a déclaré Peucker.
La BCE n’a jusqu’à présent pas réalisé d’analyse d’impact détaillée sur la question d’éventuelles sorties de dépôts et n’a pas examiné quelles limites supérieures auraient quels effets, a-t-elle critiqué. Le directeur de la BCE, Fabio Panetta, a un jour introduit une possible limite de 3 000 euros dans la discussion.
À l’automne 2021, la BCE a lancé une phase d’enquête de deux ans pour déterminer les caractéristiques essentielles d’un euro numérique. En octobre prochain, la décision doit être prise quant à savoir si un euro numérique doit être développé ou non. Il faudrait probablement encore trois ans avant qu’il ne soit disponible. La Commission européenne devrait présenter une proposition législative ce printemps, qui sera ensuite discutée par les États membres et le Parlement européen.
« Meilleure forme d’argent liquide »
« Un euro numérique devrait créer un avantage supplémentaire, représenter une ‘meilleure’ forme d’argent liquide », indique la prise de position de l’association bancaire. Il ne suffit pas de copier les méthodes de paiement existantes.
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Les banques commerciales sauraient mieux ce dont les clients ont besoin pour l’argent numérique. Les cas d’utilisation de la monnaie numérique devraient être basés sur ce besoin. La conception technique des offres devrait être laissée aux institutions financières. L’association bancaire considère que la capacité « hors ligne » est une caractéristique importante de l’euro numérique, ce qui signifie qu’il devrait être possible de transférer de l’argent même si ni le téléphone portable du payeur ni celui du destinataire ne disposent d’une connexion Internet.
Du point de vue de l’association bancaire, les initiatives existantes devraient également être utilisées pour maintenir les coûts d’introduction de l’euro numérique à un faible niveau. Selon le document, l' »Initiative européenne de paiement » (EPI) a déjà effectué un travail préparatoire précieux pour développer un mode de paiement européen. L’association a également plaidé pour que les paiements programmables soient possibles avec un euro numérique.
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