Les Canadiens espèrent que Mark Carney, ancien de la Banque d’Angleterre et nouveau Premier ministre, les aide à rejoindre l’UE pour contrer les ambitions de Trump.

Un sondage récent indique qu’environ 50 % des Canadiens soutiennent l’idée de rejoindre l’Union européenne, surtout dans un contexte de tensions commerciales avec les États-Unis. Alors que 44 % envisagent l’adhésion, 68 % ont une opinion positive de l’UE. L’UE pourrait représenter un allié stratégique pour le Canada face aux menaces américaines. Des personnalités comme Mark Carney plaident pour une approche unie, soulignant que ce soutien à l’UE pourrait être bénéfique pour l’avenir du Canada.

Les Canadiens et leur désir d’adhésion à l’UE

Un récent sondage a révélé que presque 50 % des Canadiens sont favorables à l’idée que leur pays rejoigne l’Union européenne. Ce soutien croissant a suscité l’intérêt, mais Bruxelles a rapidement clarifié sa position. Bien qu’ils soient flattés par cette perspective, les représentants de l’UE ont rappelé que seuls les pays européens peuvent prétendre à l’adhésion, conformément aux règles en vigueur.

Les tensions commerciales et le soutien à l’UE

Cette discussion sur l’adhésion survient dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre le Canada et les États-Unis, où le président Trump a menacé de faire du Canada le « 51e État américain ». Un sondage mené par Abacus Data a montré que 44 % des Canadiens estiment que leur pays devrait devenir le 28e membre de l’UE, tandis que 34 % s’y opposent. De plus, 68 % des participants voient l’UE de manière positive, un chiffre qui dépasse largement le soutien pour les États-Unis.

Les Canadiens semblent de plus en plus attirés par l’idée de l’UE comme principal allié mondial, surtout face aux menaces de tarifs imposées par les États-Unis. L’UE, en tant que victime de ces mêmes menaces, pourrait représenter une alternative stratégique pour le Canada. Dans le cadre d’un accord de libre-échange déjà existant entre le Canada et l’UE, cette dynamique pourrait ouvrir la voie à de nouvelles collaborations.

Dans ce climat d’incertitude, plusieurs voix s’élèvent pour défendre une approche unie et résiliente. L’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a exprimé sa détermination à ne pas céder aux pressions divisives et à rassembler le peuple canadien contre les défis posés par les politiques de Trump. Alors que le Canada continue d’explorer ses options sur la scène mondiale, le soutien à l’UE pourrait bien devenir un atout précieux pour l’avenir.