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L’UE a un nouveau pouvoir qui attire rarement l’attention du public mais qui aura son mot à dire sur presque tous les sujets majeurs : Thérèse Blanchet.
Les dirigeants de l’UE ont convenu vendredi de nommer Blanchet comme prochain secrétaire général du Conseil de l’UE. Blanchet, qui est franco-suisse, dirige actuellement le service juridique du Conseil.
Comme rapporté pour la première fois par POLITICO, Blanchet est apparue ces derniers jours comme un candidat de compromis pour intensifier et aider à diriger l’ensemble du Conseil au milieu des combats entre les membres de l’UE pour savoir qui devrait remplacer Jeppe Tranholm-Mikkelsen, le prédécesseur de Blanchet. Tranholm-Mikkelsen a démissionné en mars pour devenir le haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères du Danemark, son pays d’origine.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a confirmé la nomination lors d’une conférence de presse vendredi après-midi.
Le nom de Blanchet a été une surprise pour beaucoup, car elle n’avait pas participé à la discussion pour le poste avant cette semaine. Michel l’a officiellement présentée comme candidate vendredi lors du sommet, et les dirigeants ont ensuite approuvé le choix, selon trois responsables.
Le poste de secrétaire général du Conseil de l’UE est l’un des plus influents à Bruxelles. La secrétaire générale assiste non seulement aux réunions du Conseil européen des dirigeants de l’UE, mais a un rôle dans la rédaction des décisions des dirigeants, lui donnant son influence sur tous les dossiers clés. En outre, le Conseil de l’UE est l’une des principales institutions de l’UE aidant à négocier et à adopter la législation.
Depuis des mois, les pays tentent de combler les clivages empêchant la nomination d’un secrétaire général.
De nombreux pays occidentaux, et quelques autres, ont initialement soutenu l’ambassadeur de France auprès de l’UE, Philippe Léglise-Costa, comme leur candidat préféré. Le président français Emmanuel Macron a personnellement poussé pour Léglise-Costa, mais certains diplomates ne pensaient pas que les responsables français étaient unanimement derrière lui.
Par ailleurs, de nombreux membres de l’Est craignaient qu’un autre proche allié de Macron n’obtienne un poste aussi important. Au Conseil européen, Michel est déjà considéré comme proche de Macron, et certains pays se méfiaient du rapprochement du Conseil de l’UE avec Paris.
Entre Blanchet. Bien qu’en partie française, elle n’est pas considérée comme une « Parisienne », a déclaré un diplomate.
Pendant un certain temps, l’aile orientale de l’UE était derrière un autre ambassadeur expérimenté, Matti Maasikas, comme candidat. Maasikas a servi à Bruxelles en tant qu’ambassadeur d’Estonie auprès de l’UE et est maintenant ambassadeur de l’UE en Ukraine. Les habitants de l’Est ont également fait valoir qu’ils étaient sous-représentés parmi les hauts gradés du Conseil.
Mais le facteur décisif a semblé venir vendredi, lorsque, selon certains diplomates, Macron a choisi de changer et de soutenir Blanchet pour le poste.
Blanchet est un fonctionnaire européen très respecté mais ne vient pas du milieu typique des anciens secrétaires généraux, qui ont souvent une expérience en tant qu’ambassadeur de l’UE ou «sherpa», les fonctionnaires qui aident à préparer les dirigeants nationaux à leur travail européen.
Certains craignent que Michel ait soutenu Blanchet pour donner à son équipe plus de contrôle sur le Conseil de l’UE, même si l’institution est censée travailler pour les États membres.
Cette décision « ne fera certainement pas taire les soupçons selon lesquels le président Michel recherche un secrétaire général faible pour essayer d’exercer lui-même plus de pouvoir », a déclaré un autre diplomate.
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