Les États-Unis exhortent les îles à montrer l’exemple à la Chine et à l’Inde sur le méthane


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Charm el-Cheikh (Egypte) (AFP) – L’envoyé américain pour le climat, John Kerry, a exhorté jeudi les États insulaires du Pacifique à se joindre aux efforts mondiaux pour réduire les émissions de méthane dans l’espoir que cela inciterait les principaux émetteurs que sont la Chine et l’Inde à emboîter le pas.

S’exprimant lors du sommet COP27 de l’ONU en Égypte, Kerry a déclaré que 20 pays n’avaient pas encore compté le méthane dans le cadre de leurs promesses de réduire les émissions dans le cadre des efforts mondiaux visant à limiter le réchauffement à 1,5 degrés Celsius.

« Dans ces 20 États se trouvent la Chine et l’Inde, et c’est une énorme quantité de méthane », a-t-il déclaré lors de l’événement sur la protection des océans.

Tout en reconnaissant que les nations insulaires représentent une infime proportion des émissions de méthane, il a déclaré qu’elles pourraient faire une « énorme différence » en se joignant à l’effort.

« Si le reste du monde se joint à nous et indique clairement ce que nous devons faire, cela encouragera, je l’espère, ces autres États … à se joindre au comptage du méthane » dans leurs plans d’émissions, a déclaré Kerry.

« J’espère donc que les Îles Cook, Kiribati, les Îles Marshall, Nauru, la PNG (Papouasie-Nouvelle-Guinée) et les Îles Salomon pourront vraiment aider à définir les attentes. Vous pourriez être l’ultime effort pour amener tous les pays du monde à se lever et à compter. « 

Le méthane est le deuxième contributeur au réchauffement climatique après le dioxyde de carbone.

Il est généré par la production, le transport et l’utilisation de combustibles fossiles, mais aussi par la décomposition de la matière organique dans les zones humides et ailleurs, et comme sous-produit de la digestion des ruminants dans l’agriculture.

Un panache de méthane s’échappe de la matière en décomposition dans une décharge iranienne sur une image prise par la mission Earth Surface Mineral Dust Source Investigation de la NASA – NASA/JPL-Caltech/AFP/Fichier

Pékin et Washington ont déclaré conjointement l’année dernière lors de la COP26 à Glasgow, en Écosse, qu’ils travailleraient ensemble pour contrôler les émissions de méthane.

Alors que les États-Unis ont déjà présenté des plans pour réduire leurs émissions de méthane à 30% en dessous des niveaux de 2020 d’ici la fin de la décennie, la Chine n’a pas encore annoncé sa propre feuille de route.

Pékin a gelé la coopération climatique avec les États-Unis après la visite de la leader américaine Nancy Pelosi à Taïwan en août.



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