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Statut : 16.11.2022 18h30
Les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre la répression des manifestations en Iran. Ils visent le radiodiffuseur d’État IRIB. Pendant ce temps, les détracteurs du gouvernement continuent de descendre dans la rue. Plusieurs personnes auraient été tuées.
Les États-Unis ont imposé des sanctions à six cadres supérieurs et journalistes d’une société de médias iranienne gérée par l’État. Entre autres choses, leurs avoirs sont gelés.
L’IRIB aurait diffusé des centaines d’aveux forcés de détenus. En outre, des interviews semblent avoir été réalisées et diffusées avec des personnes qui ont été contraintes d’affirmer que leurs proches n’avaient pas été tués par les autorités iraniennes lors des récentes manifestations, mais par des accidents ou d’autres causes.
« Les États-Unis restent déterminés à soutenir le peuple iranien alors qu’il poursuit ses manifestations pacifiques », a déclaré le sous-secrétaire du département chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson.
Le Canada a également imposé de nouvelles sanctions aux responsables iraniens qui seraient impliqués dans la répression des manifestants.
Apparemment plus de morts dans les manifestations
Pendant ce temps, de nouvelles manifestations auraient éclaté dans la plupart des provinces iraniennes. Les organisations de défense des droits de l’homme assument trois décès. Les forces de sécurité auraient tiré sur des manifestants à bout portant, certains à balles réelles. Selon les médias iraniens, deux membres des Gardiens de la révolution et un religieux chiite ont été tués.
Dans de nombreuses villes, les magasins sont restés fermés pour la deuxième journée consécutive alors que des grèves ont éclaté, malgré les textes de la police avertissant les commerçants de ne participer en aucun cas. La grève s’est également poursuivie dans le grand bazar de Téhéran. Les sirènes et les annonces par haut-parleur pouvaient être entendues dans toute la ville. Il y a « Alerte rouge ; le temps de la révolution a commencé ».
À Ispahan, les travailleurs de la plus grande aciérie d’Iran auraient rejoint la grève et les manifestations pour la première fois. Des images de rues barricadées, de foulards enflammés, de drapeaux iraniens et de gens qui dansent peuvent être vues en ligne.
Les métallurgistes d’Ispahan scandent des slogans et quittent l’usine.
Image : AFP
Depuis des jours, des appels à manifester ont été lancés en mémoire des victimes des manifestations de novembre 2019. À cette époque, les forces de sécurité ont réprimé dans le sang les manifestations contre la hausse des prix du pétrole.
19 personnes risquent l’exécution
Entre-temps, trois autres membres du mouvement de protestation ont été condamnés à mort. Le verdict était coupable de « corruption sur terre » et de « guerre contre Dieu », ont rapporté les médias officiels. Les personnes condamnées pouvaient faire appel. Jusqu’à présent, 19 personnes au total sont menacées d’exécution en raison des manifestations.
Selon l’agence de presse HRANA, proche des militants, 344 personnes ont été tuées ces dernières semaines, dont 52 mineurs. En conséquence, 40 membres des forces de sécurité ont été tués et 15 820 personnes ont été arrêtées.
Les émeutes ont été déclenchées par l’arrestation de Mahsa Amini, 22 ans, pour avoir enfreint les exigences du port du foulard. Elle est morte en garde à vue.
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