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Washington (AFP) – Les États-Unis vont prolonger leur rotation d’un bataillon de chars lourds en Lituanie, qui ne voit aucune réduction de la menace russe depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou, ont annoncé vendredi des responsables lituaniens.
Le ministre lituanien de la Défense, Arvydas Anusauskas, a déclaré que le bataillon, dans la ville de Pabrade depuis 2019, restera au moins jusqu’au début de 2026.
Dans une déclaration après avoir rencontré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin à Bruxelles, Anusauskas a déclaré que la décision met en œuvre « l’un des objectifs les plus essentiels mis en avant par le gouvernement en place : nous avons une présence militaire américaine persistante en Lituanie ».
La Lituanie, avec la Pologne voisine et les autres États baltes, la Lettonie et l’Estonie, est à l’avant-garde du soutien à l’Ukraine depuis l’attaque de la Russie le 24 février.
L’invasion a ravivé les craintes dans les nations autrefois sous le contrôle de Moscou. Ils ont applaudi les récents succès ukrainiens dans la reprise des terres.
Mais un haut responsable lituanien a déclaré que les forces russes avaient toujours la capacité d’attaquer les États baltes – tous les membres de l’alliance de l’OTAN, qui, selon lui, disposaient de forces insuffisantes dans la région avant la guerre contre l’Ukraine.
« Dans notre évaluation, ils ne sont pas aussi affaiblis que cela changerait notre évaluation du niveau de menace pour l’alliance », a déclaré Kestutis Budrys, conseiller à la sécurité nationale du président lituanien, à propos des forces russes.
S’adressant aux journalistes à Washington après des entretiens avec le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, Jake Sullivan, Budrys a déclaré que la probabilité restait faible que la Russie attaque les pays de l’OTAN.
« Mais les actions que nous voyons qui ont été faites en Ukraine et aussi les tentatives d’amener encore plus de Biélorussie dans l’offensive militaire active contre l’Ukraine ne devraient pas nous calmer », a-t-il déclaré.
La Biélorussie, dont le dirigeant autoritaire Alexandre Loukachenko est l’un des alliés les plus proches du président russe Vladimir Poutine, a laissé Moscou utiliser son territoire pour l’invasion.
Loukachenko a déclaré plus tôt cette semaine que les forces biélorusses se déploieraient avec les forces russes, mais n’a pas précisé où, et a insisté sur le fait que cette décision était défensive.
© 2022 AFP
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