Les eurodéputés socialistes bulgares ne votent pas pour un tribunal spécial pour punir les crimes russes

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Aucun des cinq eurodéputés socialistes bulgares n’a pris part au vote au Parlement européen jeudi 19 janvier sur une résolution exigeant que les dirigeants politiques et militaires russes soient tenus responsables des crimes d’agression contre l’Ukraine.

Les députés européens ont voté à une écrasante majorité pour condamner les atrocités commises par les forces russes à Bucha, Irpin et dans d’autres villes ukrainiennes, qui, selon eux, révèlent la brutalité de la guerre et soulignent l’importance d’une action internationale coordonnée pour traduire en justice les responsables en vertu du droit international.

« Les députés soulignent qu’il n’est plus possible pour la Fédération de Russie sous la direction de Poutine de revenir au statu quo avec l’Occident », lit-on dans une déclaration du Parlement.

La résolution exhorte l’UE, en étroite coopération avec l’Ukraine et la communauté internationale, à créer un tribunal international spécial pour poursuivre les dirigeants politiques et militaires de la Russie et ses alliés.

La création d’un tribunal comblerait, selon les députés, un vide dans la justice pénale internationale et compléterait les efforts d’enquête de la Cour pénale internationale, car elle ne peut actuellement pas enquêter sur le crime d’agression en ce qui concerne l’Ukraine.

Tout en notant que les modalités exactes et la composition du tribunal spécial restent à déterminer, les députés soulignent qu’il doit être compétent pour enquêter non seulement sur Vladimir Poutine et les dirigeants politiques et militaires de la Russie, mais également sur Alexandre Loukachenko en Biélorussie.

Ils soulignent également que les travaux préparatoires de l’UE sur le tribunal spécial devraient commencer immédiatement et se concentrer sur la mise en place des arrangements pour le tribunal en coopération avec l’Ukraine.

Le texte a été adopté par 472 voix pour, 19 contre et 33 abstentions. Les eurodéputés socialistes bulgares, qui avaient précédemment voté contre une résolution reconnaissant la Russie comme État parrain du terrorisme, n’ont pas participé au vote.

Le chef de la délégation des eurodéputés socialistes bulgares, Petar Vitanov, a déclaré à EURACTIV qu’il se trouvait à Sofia et qu’il n’était pas au courant. L’eurodéputé Ivo Hristov a déclaré à EURACTIV qu’en l’absence de Vitanov, les autres eurodéputés socialistes bulgares avaient décidé de ne pas voter.

La position officielle du parti socialiste bulgare est que la Bulgarie ne doit pas envoyer d’armes à l’Ukraine et doit rester « neutre » dans le conflit.

Une seule eurodéputée socialiste, la Roumaine Maria Grapini, a voté contre la résolution. Tous les autres qui ont voté contre ou se sont abstenus sont issus des secteurs d’extrême droite et d’extrême droite.

Sauter un vote au lieu de voter contre ou de s’abstenir, malgré la présence de l’eurodéputé respectif, n’est pas contraire aux règles du Parlement européen, mais beaucoup y voient une évasion de leurs responsabilités.

L’eurodéputé socialiste bulgare Sergei Stanishev, en sa qualité précédente de chef du Parti socialiste européen, a sauté des votes pour éviter de prendre position lorsque les vues du Parti socialiste bulgare étaient en conflit avec les vues du groupe S&D.

[Edited by Alice Taylor]



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