Les femmes et les filles doivent se sentir aussi en sécurité dans la rue que les hommes, déclare l’ancien ministre conservateur


Le début de ce mois a marqué une étape importante dans la lutte contre le harcèlement sexuel public – l’une des formes de violence les plus courantes, mais souvent minimisée, ignorée et normalisée, contre les femmes, les filles et les personnes marginalisées dans notre société.

Un pays sur cinq a une législation pour lutter contre cela, et il est temps que le Royaume-Uni prenne des mesures pour les rejoindre.

Aux Communes, des députés de tous les horizons politiques ont manifesté leur soutien à la nouvelle législation – et en retard – proposée par le député conservateur Greg Clark, qui ferait enfin du harcèlement sexuel public une infraction pénale.

De plus, le gouvernement a écouté.

Maintenant, nous devons nous assurer que cette énergie mène à un changement décisif.

Les trois quarts des filles et des jeunes femmes de ce pays ont subi un tel harcèlement à un moment ou à un autre.

Ce n’est pas seulement contre le « sifflement de loup » ou le « catcalling » que nous nous battons, mais contre les abus incessants, intrusifs et sexualisants qui nous sont criés en public. Cela nous fait peur de sortir seul le soir.

Cela nous fait faire semblant d’écouter de la musique sur nos écouteurs ou d’avoir un appel téléphonique.

Il nous fait marcher avec nos clés serrées dans nos jointures. Cela dégénère souvent en une menace physique.

Ces derniers développements représentent un énorme pas dans la bonne direction, mais les changements juridiques ne suffiront pas à eux seuls à résoudre ce problème.

Pour que nous nous sentions vraiment en sécurité dans nos rues, nous devons nous attaquer au problème à la source. Et cela ne peut être réalisé que par un changement de culture et de mentalité.

La justice est importante, mais la prévention est primordiale.

C’est pourquoi, malgré cette avancée juridique importante, nous avons encore besoin de voir des changements dans les programmes scolaires et sur les campus universitaires, afin que chacun sache dès le plus jeune âge que ce comportement n’est tout simplement pas acceptable.

Nous continuerons à travailler avec les conseils locaux, les écoles, les collèges, les universités et les fournisseurs de transport pour sensibiliser, éduquer les jeunes sur son impact et, finalement, travailler à la prévention.

Nous allons maintenant nous appuyer sur cet élan pour apporter le changement juridique, social et culturel nécessaire pour éliminer le harcèlement sexuel public au Royaume-Uni, afin que toutes les personnes touchées puissent avoir la liberté de vivre leur vie et se sentir en sécurité dans leurs rues. .

  • Gemma Tutton est co-fondatrice de Our Streets Now





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