Les Israéliens protestent contre la réforme judiciaire controversée de Netanyahu pour la 10e semaine consécutive

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Les manifestations continuent de secouer Israël pour la 10e semaine alors que les opposants aux réformes judiciaires controversées demandées par le gouvernement ont manifesté mercredi à l’aéroport Ben Gourion, avant le départ du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour un voyage officiel en Allemagne.

Mardi, la Knesset israélienne a voté pour approuver un projet de loi en première lecture qui permettrait aux législateurs d’annuler les décisions de la Cour suprême par un vote à la majorité simple.

Le gouvernement Netanyahu, qui comprend des partis ultra-orthodoxes et d’extrême droite, a présenté son programme de refonte du système judiciaire en janvier.

Le Premier ministre, qui a également prévu un voyage en Grande-Bretagne, a présenté le plan comme la clé du rétablissement de l’équilibre entre les branches du gouvernement dans un système qui, selon lui, donne aux juges trop de pouvoir sur les élus.

Les réformes accorderaient également à la coalition au pouvoir plus de pouvoirs dans la nomination des juges.

Mais cette décision a déclenché 10 semaines consécutives de manifestations à l’échelle nationale, les critiques craignant que le paquet de réformes ne menace la démocratie libérale d’Israël.

Ils ont également affirmé que les changements proposés visaient à protéger le Premier ministre israélien alors qu’il combat les accusations de corruption.

Mercredi, à l’aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv, des manifestants ont brandi des banderoles portant l’inscription « Ministre du crime », en référence à la bataille juridique en cours de Netanyahu.

Le président israélien Issac Herzog a tenté de négocier le dialogue et a appelé la semaine dernière le gouvernement de coalition à suspendre la législation, la qualifiant de « menace pour les fondements de la démocratie ».

Herzog a averti lundi soir que la « crise constitutionnelle et sociale » portait préjudice au pays et « pourrait avoir des répercussions diplomatiques, économiques, sociales et sécuritaires ».

Le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a refusé d’engager un dialogue avant que la coalition au pouvoir ne gèle entièrement ses efforts pour transformer les projets de loi en lois.

Lapid et trois autres dirigeants de partis d’opposition juifs ont déclaré qu’ils boycotteraient les votes finaux sur les projets de loi de réforme juridique s’ils atteignaient leur troisième lecture. Les chefs des deux partis arabes d’opposition n’ont pas assisté à la réunion.

Un groupe d’universitaires éminents a entre-temps cherché à présenter au parlement une version de compromis des réformes, déclarant que l’objectif était « d’empêcher le chaos constitutionnel ».

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