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Des milliers d’Israéliens ont manifesté samedi dans le centre de Tel-Aviv pour la cinquième semaine consécutive contre les réformes juridiques controversées vantées par le gouvernement de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Des foules portant des drapeaux israéliens bleus et blancs ont bravé la pluie, envahissant la rue centrale Kaplan de la ville, avec des pancartes qualifiant le nouveau gouvernement de « menace pour la paix mondiale ».
Un autre panneau disait « Sauvez la démocratie d’Israël de Netanyahu ».
Les manifestations sont devenues un rendez-vous hebdomadaire le samedi soir depuis que le nouveau gouvernement de Netanyahu – surnommé le plus à droite de l’histoire d’Israël – a pris ses fonctions fin décembre.
Les médias locaux ont rapporté que des manifestations ont eu lieu dans 20 villes à travers le pays et ont déclaré que des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées rien qu’à Tel-Aviv.
Contactée par l’AFP, la police israélienne n’a pas fourni de chiffres officiels sur la participation.
Dania Shwartz, 44 ans, de Ramat Gan, a déclaré à l’AFP que les manifestants « reprenaient » le drapeau israélien.
« Si vous regardez autour de vous, il y a beaucoup de drapeaux israéliens et pendant de nombreuses années, le drapeau israélien a été un symbole de la droite (aile) », a-t-elle déclaré.
« Nous sommes des patriotes et nous voulons que ce pays continue d’exister. Les drapeaux israéliens nous appartiennent à tous, ce n’est pas une question d’être de droite ou de gauche. »
Shwartz s’est également inquiété du fait qu’en tant que membre de la communauté LGBTQ, « ce nouveau gouvernement essaiera d’adopter des lois qui affecteront mes enfants.
« Par exemple, le parti Noam veut délégitimer des familles comme la nôtre et c’est très effrayant », a-t-elle déclaré, faisant référence à l’un des partenaires de la coalition de Netanyahu connu pour sa position violemment anti-gay.
Réforme judiciaire
Parmi la foule à Haïfa se trouvait l’ancien Premier ministre israélien Yair Lapid, qui a déclaré dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux : « Nous sauverons notre pays parce que nous ne voulons pas vivre dans un pays non démocratique ».
Netanyahu est revenu au pouvoir après les élections de novembre, à la tête d’une coalition avec des partis juifs d’extrême droite et ultra-orthodoxes.
Le mois dernier, il a été contraint de destituer un ministre de premier plan, Aryeh Deri, qui dirige le parti ultra-orthodoxe Shas, en raison d’une récente condamnation pour évasion fiscale.
Le gouvernement a depuis annoncé son intention de poursuivre une politique d’expansion des colonies en Cisjordanie occupée, ainsi que des réformes sociales qui ont inquiété la communauté LGBTQ et des réformes judiciaires controversées.
Les réformes judiciaires permettraient au parlement israélien d’annuler toute décision de la Cour suprême avec une majorité simple de 61 législateurs dans l’organe de 120 sièges.
Les réformes proposées modifieraient également le système par lequel les juges sont nommés, donnant aux politiciens plus de contrôle.
En 2019, Netanyahu a refusé de démissionner lorsqu’il est devenu le premier Premier ministre israélien en exercice à être inculpé pendant son mandat.
Il a été évincé après les élections de 2021 par une coalition hétéroclite dirigée par Yair Lapid et Naftali Bennett.
(AFP)
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