Les joueurs iraniens ressentent la pression des protestations, déclare l’entraîneur Queiroz

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Doha (AFP) – Carlos Queiroz a admis que les joueurs iraniens ressentaient la pression des protestations dans la république islamique après avoir subi une lourde défaite 6-2 contre l’Angleterre lors de leur match d’ouverture du groupe B de la Coupe du monde lundi.

L’équipe de Queiroz a choisi de ne pas chanter son hymne national au stade international de Khalifa en signe de soutien apparent aux manifestants anti-gouvernementaux dans leur pays d’origine.

Emmenés par le capitaine Alireza Jahanbakhsh, les joueurs iraniens se sont tenus silencieux pendant leur hymne d’avant-match.

Jahanbakhsh avait déclaré que l’équipe déciderait ensemble de refuser ou non de chanter l’hymne en solidarité avec les manifestations nationales déclenchées par la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue le 16 septembre.

Amini, une Iranienne d’origine kurde, est décédée trois jours après son arrestation à Téhéran pour violation présumée du code vestimentaire des femmes de la république islamique.

S’exprimant après que son équipe ait été mise en déroute par l’Angleterre, le patron iranien Queiroz a clairement indiqué que les troubles politiques avaient fait des ravages dans l’équipe.

« Ce n’est pas bien de venir à cette Coupe du monde et de leur demander de faire des choses qui ne relèvent pas de leur responsabilité. Ils veulent apporter de la fierté et de la joie au peuple », a déclaré Queiroz aux journalistes.

« Vous n’imaginez même pas dans les coulisses ce que ces enfants ont vécu ces derniers jours, simplement parce qu’ils veulent s’exprimer en tant que footballeurs. »

Queiroz a déclaré que quoi que disent les joueurs, ils ne pouvaient pas gagner.

« Bien sûr, nous avons des sentiments et des convictions et en temps voulu, au bon moment, nous les exprimerons », a-t-il déclaré.

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