Les Kurdes demeurent les principaux bénéficiaires de l’intervention américaine en Irak

L’opulence visible d’Erbil, la capitale de la région autonome kurde en Irak, est une marque de succès qui remonte à l’invasion de l’Irak en 2003 par les États-Unis. Le conflit a apporté peu de victoires, mais les Kurdes irakiens ont été les plus grands bénéficiaires, en particulier la classe politique kurde. Cependant, le succès économique est tempéré par la corruption et les luttes de pouvoir entre les deux principaux partis kurdes et entre Erbil et Bagdad, la capitale irakienne. Bien que les avantages du nouvel ordre aient pertinemment été tempérés par la corruption et les luttes de pouvoir entre les deux principaux partis kurdes et entre Erbil et Bagdad, la capitale irakienne, le changement de régime a apporté beaucoup d’avantages à la région. Les Kurdes sont devenus des alliés fidèles des Américains et leur position politique dans le pays s’est renforcée. Cependant, le boom économique a stagné ces dernières années, en raison de problèmes nationaux et des tendances économiques mondiales, poussant un nombre croissant de jeunes Kurdes à quitter le pays à la recherche de meilleures opportunités. De plus, les Arabes de la région kurde et les minorités se sentent mis à l’écart dans le nouvel ordre, tout comme les Kurdes sans lien avec l’un des deux partis au pouvoir.

Le Kurdistam après 2003 : Une nouvelle ère

Les avantages du nouvel ordre tempérés par la corruption et les luttes de pouvoir entre les deux principaux partis kurdes et entre Erbil et Bagdad, la capitale irakienne. Bien que les avantages du nouvel ordre aient été tempérés par la corruption et les luttes de pouvoir entre les deux principaux partis kurdes et entre Erbil et Bagdad, la capitale irakienne, le changement de régime a apporté beaucoup d’avantages à la région. Les Kurdes sont devenus des alliés fidèles des Américains et leur position politique dans le pays s’est renforcée. Avec l’effondrement de l’Empire ottoman après la Première Guerre mondiale, les Kurdes se sont vu promettre une patrie indépendante dans le traité de Sèvres de 1920. Mais le traité n’a jamais été ratifié et le Kurdistan a été découpé. Depuis lors, il y a eu des rébellions kurdes en Iran, en Irak et en Turquie, tandis qu’en Syrie, les Kurdes se sont affrontés aux forces soutenues par la Turquie.

La région autonome kurde irakienne a été créée en 1991 après la guerre du Golfe. Les Kurdes ont depuis lors construit leurs propres institutions telles que le parlement et le gouvernement kurde. Le changement de régime à Bagdad en 2003 a été un point tournant pour eux. La constitution post-invasion a codifié le statut semi-indépendant de la région kurde, tandis qu’un accord informel de partage du pouvoir stipule désormais que le président irakien est toujours un Kurde, le Premier ministre un chiite et le président du parlement un sunnite. Bilal Wahab, membre du groupe de réflexion du Washington Institute, a souligné que le succès économique d’Erbil après 2003 a également été atténué par le gaspillage et le clientélisme généralisés dans le secteur public.

Le boom économique et le gaspillage

Des complexes de McMansions, des restaurants de restauration rapide, des bureaux immobiliers et des autoroutes larges à moitié construites à Erbil, où de nombreux membres de l’élite politique et commerciale vivent dans une communauté fermée de banlieue surnommée le village américain, où les maisons se vendent jusqu’à 5 millions de dollars, avec des jardins luxuriants consommant plus d’un million de litres d’eau par jour en été. L’effet visible de l’opulence était bien loin d’il y a 20 ans. À l’époque, Irbil était une capitale provinciale reculée sans même un aéroport.

Le boom économique a contribué à la croissance de la ville, alimentée par le pétrole. Deux ans plus tard, en 2005, la ville a ouvert un nouvel aéroport commercial, construit avec des fonds turcs, et suivi quelques années plus tard par un aéroport international agrandi. Cependant, le boom économique a stagné ces dernières années, en raison de problèmes nationaux et des tendances économiques mondiales. Un nombre croissant de jeunes Kurdes quittent le pays à la recherche de meilleures opportunités. Selon l’Organisation internationale du travail, 19,2 % des hommes et 38 % des femmes âgés de 15 à 24 ans étaient au chômage et non scolarisés dans la province d’Erbil en 2021.

La politique kurde et le partage des revenus pétroliers

Les deux principaux partis kurdes se disputent le pouvoir, tandis qu’Erbil et Bagdad se disputent le territoire et le partage des revenus pétroliers. Pendant ce temps, les Arabes de la région kurde et les minorités, y compris les Turkmènes et les Yézidis, se sentent mis à l’écart dans le nouvel ordre, tout comme les Kurdes sans liens avec l’un des deux principaux partis qui servent de gardiens aux opportunités dans la région kurde.

Des centaines de Kurdes irakiens se sont précipités en Biélorussie en 2021 dans l’espoir de passer en Pologne ou dans d’autres pays voisins de l’UE, principalement la jeune génération qui ne voit plus vraiment d’avenir pour elle-même dans cette région. Cela montre que le succès économique d’Erbil après 2003 a également été atténué par la corruption et les luttes de pouvoir entre les deux principaux partis kurdes et entre Erbil et Bagdad, la capitale irakienne. Cependant, les Kurdes irakiens et en particulier la classe politique kurde, ont été les plus grands bénéficiaires de l’invasion de l’Irak menée par les États-Unis en 2003 qui a renversé Saddam Hussein.

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